LES GRANDS TRAVAUX

Le trésorier fédéral ne s’ennuie pas.

Germain Landsheere fut chargé d’explorer les conséquences financières de l’application du plan Peeters. Discret, il n’a rendu publique aucun chiffre. « Il est évident qu’à mon sens, cette restructuration de la fédération ne peut, dans sa nouvelle mouture, coûter un euro de plus que l’ancienne. Il y a deux solutions possibles. Soit les asbl prévues dans le plan (Ligue Pro, D2, D3, Promotions) sont autonomes et perçoivent elles mêmes l’argent qui leur permet de fonctionner (cotisations, amendes, taxes, etc) et en restituent une partie à l’Union Belge. Mais, je ne pense pas personnellement que ce soit la bonne solution. Je préférerais que la fédération continue à percevoir le denier du culte et subsidie ensuite les différentes associations ».

Une solution qui ne sera pas simple dans la mesure où il faudra trouver des clés de répartition pour ce qui concerne la subsidiation au niveau du foot amateur entre Ligue flamande et Ligue wallonne. Seront-elles calquées sur ce qui se fait à l’état fédéral? Ou tiendra-t-on compte du nombre d’affiliés ou de clubs?

Le comité exécutif a décidé de ne pas brusquer les choses. On procédera par étape et la première sera de scinder foot rémunéré et foot amateur. Le gouvernement de l’Union Belge consacrera une réunion au plan Peeters début décembre, après avoir reçu le rapport (unique) commandé aux Ligues Pro, Nationale (D2) et de D3. Les autres volets, dont la scission communautaire du foot amateur, viendront par la suite.

Germain Landsheere a également du pain sur la planche lorsqu’il met sa casquette de président de la commission des licences. Le prochain exercice devrait se passer comme les précédents, sans changements majeurs. Mais l’on prépare déjà l’année 2004 au cours de laquelle les licences belges auront été adaptées aux exigences de UEFA. La fédération européenne exigera, en plus des critères en vigueur chez nous actuellement, qu’un club candidat à la participation à une coupe européenne puisse donner la preuve qu’il pourra assumer toutes ses charges financières au cours de la saison pour laquelle la licence lui a été accordée (dans le cas d’espèce pour 2004-2005). Ces nouvelles dispositions doivent être élaborées rapidement afin de pouvoir être votées au cours de l’AG de l’UB en juin 2003 pour être d’application la saison suivante. « Première remarque, ces dispositions seront valables pour tous les clubs de D1 et non pas seulement pour ceux qui pourront évoluer en coupe d’Europe », précise Landsheere. « Pour le reste, nous travaillons en étroite collaboration avec la Ligue Pro pour élaborer les nouvelles normes. la question essentielle sera de dire s’il faut ou non une garantie bancaire ». (G. Lassoie)

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