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Les grandes ambitions françaises et européennes du Rennes de Jeremy Doku

Grâce au soutien de ses puissants actionnaires, Rennes, qui aligne notamment Jeremy Doku, veut concurrencer l’élite. Non seulement en France, mais aussi au niveau européen.

Le Stade Rennais peut s’appuyer sur une fortune colossale. D’après le magazine américain Forbes, la famille Pinault possède une fortune estimée à 45 milliards d’euros et occupe la 32e place au classement des clans les plus riches du monde. François-Henri (59 ans) est le CEO du groupe Kering depuis mars 2005. Après s’être imposé dans le secteur de la distribution, le groupe se concentre sur le marché du luxe et le développement durable. Depuis 2019, l’époux de l’actrice mexicaine Salma Hayek (55 ans) est aussi l’ambitieux patron du groupe Artémis, propriétaire de Rennes, un club déterminé, à l’image de Lyon, l’Olympique Marseille, l’AS Monaco, Lille et Nice, à écarter un PSG pourtant inaccessible d’un nouveau titre en Ligue 1.

Rennes rêve de remporter une Coupe d’Europe.

Les Bretons ne se focalisent pas sur le seul championnat de France. Depuis leur cinquième place en 2018 et leur victoire en Coupe de France l’année suivante, au détriment du… PSG, les ambitions se tournent également vers l’Europe. La saison passée, ils ont même participé à la phase de groupes de la Champions League. Ces derniers mois, Rennes s’est qualifié pour la nouvelle Conference League en prenant la mesure de Rosenborg 2-0 et 3-1 en barrages. Le club vient de terminer en tête de sa poule, où on retrouvait notamment Tottenham, et va disputer les seizièmes de finales.

Pinault peut faire confiance à ses collaborateurs, Nicolas Holveck, président depuis mars 2020, et Florian Maurice, directeur technique depuis le 29 mai 2020. Tous deux ont changé la culture du club, avec des entraîneurs qui ont apporté un nouvel élan à l’équipe: Sabri Lamouchi, Julien Stéphan et maintenant Bruno Génésio. Rennes dispose d’un budget de 110 millions d’euros. Les salaires sont calculés en fonction du succès sur la scène européenne. Rennes est en effet devenu une équipe qui lutte sur les trois fronts: championnat, Coupe de France et Coupe d’Europe. En mars dernier, à l’occasion des 120 ans de Rennes, François- Henri Pinault, qui s’est lui-même produit en U12, a fait part officiellement de ses rêves à moyen terme, soit d’ici 2024-2025. « Nous avons encore le temps, mais je veux remporter une Coupe d’Europe. Ou une nouvelle Coupe de France. Un Stade de France en rouge et noir, voilà qui serait magnifique. »

Depuis l’arrivée de Maurice, le club a changé de politique de transferts. Il a recruté des jeunes talents dotés d’un grand potentiel ( Jeremy Doku, Loïc Badé, KamaldeenSulemana, Dogan Alemdar), des éléments un rien plus expérimentés ( Martin Terrier, Baptiste Santamaria, Lovro Majer) et un routinier ( Gaëtan Laborde). Ce modèle fournit au club des transferts sortants rémunérateurs. Eduardo Camavinga (Real Madrid) a rapporté 35 millions aux Bretons.

Le Diable rouge Doku (19 ans), transféré pour 26 millions d’Anderlecht en octobre 2020, est le transfert le plus coûteux de l’histoire du club. Suite à une blessure au genou, l’extérieur n’est encore entré en action qu’à six reprises en Ligue 1 (en marquant un but) et deux fois en Conference League. Génésio se veut prudent avec celui qu’il considère comme un atout dans la chasse aux trophées, cette saison. « Nous voulons qu’il soit à 100%, sans risquer qu’il rechute. »

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