les flops

n° 1 Arnold Kruiswijk (Anderlecht)

Il n’a rien du défenseur néerlandais. Il n’est pas arrogant et ne sait donc pas commander une défense ; il n’a pas de technique suffisante pour relancer proprement ou sortir de la défense et il n’a pas le sens du football.

Pourtant, Anderlecht, sous prétexte qu’il faisait partie des Espoirs hollandais, le présentait comme une promesse. Mais, la bonne affaire n’était pas si bonne que cela : alors que le défenseur de Groningen était en fin de contrat, ni l’Ajax, ni Feyenoord, ni le PSV n’ont montré un quelconque intérêt. Qu’un grand club se trompe, c’est possible mais que les trois passent à côté ne relève plus du hasard. Kruiswijk a eu sa chance lors des matches de préparation mais a juste démontré qu’il pouvait servir de remplaçant.

n° 2 Adriano Duarte (Gand)

Gand l’avait pris pour stabiliser la défense. Il devait apporter son expérience et sa relance. Il n’a jamais réussi à s’exprimer. Mais il a des circonstances atténuantes. Il a débuté son séjour gantois à l’arrière droit, affirmant haut et fort que ce n’était pas sa place. Replacé dans l’axe, il avait pourtant déjà perdu une partie de sa confiance et a pris l’eau contre Mouscron.

Un peu à l’instar de toute la défense gantoise, il est dans le creux. Marko Suler a coulé également à Mouscron et Dario Smoje est blessé. La carte rouge récente de Jonas De Roeck devrait donner à Duarte une nouvelle chance.

n° 3 Valery Sorokin (Gand)

Au contraire d’Adriano Duarte, Gand n’attendait pas grand-chose de Valery Sorokin. Dès le début de la préparation, Michel Preud’homme avait souligné des lacunes dans le jeu du petit Russe. Notamment au niveau du placement et de la reconversion défensive. Sorokin a du talent mais il ne le met pas assez au service du collectif. En attendant, on polit ce diamant russe de 23 ans. Et on attend de revoir sur la pelouse les éclairs de génie qu’on avait pu apercevoir dans une équipe du Brussels à la dérive la saison passée.

n° 4 Nemanja Rnic (Anderlecht)

Il devait servir de premier choix au poste d’arrière droit, en lieu et place du Polonais Marcin Wasilewski mais il n’a jamais justifié la confiance des dirigeants. Et ce n’est pas le match face à Lokeren qui devrait le réhabiliter. En préparation, il fut honnête mais n’a jamais apporté un plus. De plus, son match contre Bate Borisov, lors duquel il écope d’un carton rouge et précipite l’élimination des siens, l’a achevé. Ce qui a d’ailleurs fait dire à Ariel Jacobs :  » On m’avait dit qu’il s’agissait d’une version améliorée de Wasil. C’est plutôt un clone ! « . Depuis, il traîne ce couac comme un boulet.

n° 5 Laurent Ciman (Club Bruges)

Peut-on parler de flop si on considère que ce transfert constituait déjà une surprise, tant pour les analystes que pour le joueur. En effet, jamais le talent de Laurent Ciman ne fut mis en cause mais il restait sur une saison délicate à Charleroi, lors de laquelle il avait, pour la première fois de sa carrière, goûté au petit banc. Pourtant, il arrivait à Bruges sur une voie royale. Sans vraie concurrence à son poste et avec un entraîneur qui croyait en lui. Mais Bruges l’a pris pour suppléer Brian Priske… au back droit. Or, c’est dans l’axe que Ciman a fait toutes ses preuves à Charleroi. À un poste où il doit encore trouver ses marques, il a éprouvé certaines difficultés à digérer le niveau qui sépare un club comme Charleroi d’une équipe du top.

n° 6 Glenn Verbauwhede (Courtrai)

Il est arrivé à Courtrai tel un seigneur. Barré par Stijn Stijnen à Bruges, il lui fallait trouver du temps de jeu. C’est pour cette raison qu’il a filé chez les promus. Mais voilà, jamais Verbauwhede ne fut convaincu que Courtrai était un club à la portée de ses ambitions. Porté aux nues alors qu’il était deuxième gardien (on le disait même plus talentueux que Stijnen), Verbauwhede s’était déjà troué, lors de ses débuts, dans la cage brugeoise. La raison n’est pas son fort non plus. A Courtrai, il a déclaré qu’il voulait que Bruges devienne champion et qu’il allait disputer toutes ses rencontres avec le maillot brugeois sous celui de Courtrai. Ce qui n’a pas plu à son entraîneur, Hein Vanhaezebrouck. Blessé en début de championnat, il s’est fait supplanter par Peter Mollez.

n° 7 Arnar Vidarsson (Cercle)

Arrivé pour remplacer Besnik Hasi qui avait mis fin à sa carrière, l’ancien capitaine de Lokeren, qui avait émigré à Twente et De Graafschap, n’était pas confronté à un challenge trop difficile. Et pourtant, il n’est pas parvenu à le surmonter.

Remplaçant depuis le début de la saison, il ne trouve pas grâce aux yeux de son entraîneur Glenn De Boeck qui lui préfère Tony Sergeant.

n° 8 Kevin Vandenbergh (Germinal Beerschot)

Ses statistiques faisaient pâlir d’envie tout attaquant de D1 : 66 buts en 138 matches avec Genk. Pourtant, son exil néerlandais (à Utrecht) a quelque peu écorné le mythe. Et son retour en Belgique n’est pas du tout exceptionnel : 1 seul but en 427 minutes. Or, il était venu avant tout pour marquer, le Germinal Beerschot ayant toujours réussi des gros matches face aux ténors sans réussir à concrétiser ses occasions.

Par rapport à sa période limbourgeoise, Kevin Vandenbergh a amélioré son jeu, en travaillant beaucoup plus qu’auparavant. On lui reprochait de ne pas assez courir. Désormais, il est plus disponible mais cela nuit à sa lucidité devant le but.

n° 9 Khalilou Fadiga (Germinal Beerschot)

Le poids des ans commence à se faire sentir chez la légende sénégalaise. Agé bientôt de 34 ans, Khalilou Fadiga n’a plus la même énergie sur le terrain. Il ne met son costume de gala qu’à de trop rares occasions. Pourtant, il n’a rien perdu de son talent et est toujours capable de mettre toute une défense dans le vent grâce à une passe bien calibrée.

De plus, ses qualités de leader sont indéniables au sein du vestiaire. Mais combien de temps un groupe peut-il accepter qu’un leader ne se montre pas assez décisif sur un terrain ? Car il n’apporte pas le plus espéré par le Germinal Beerschot. Et son mauvais geste contre Gand (un coup de tête qui lui a valu deux matches de suspension) a montré qu’il était assez nerveux pour le moment.

n° 10 Abdessalam Benjelloun (Charleroi)

Présenté comme un gros calibre, l’attaquant marocain d’Hibernian, a démarré sa carrière carolo en fanfare en inscrivant le but de la victoire contre Roulers (1-0). Depuis lors, il vogue de blessures en méforme. Est-ce une surprise ? Pas vraiment. Il était en effet arrivé avec l’étiquette d’un joueur fragile et donc souvent blessé. Réputation qu’il n’a pas démentie. Au contraire de celle qui en faisait un buteur patenté, au point d’être courtisé par Anderlecht.

Depuis qu’il est de retour de blessure, il n’a pas encore vraiment pesé sur une défense, étant éclipsé par l’éclosion de Mouhssine Yajour.

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