LES DIRECTS EN EVIDENCE

En principe, c’est dimanche dernier que Michel Lecomte aurait dû présenter pour la dernière fois le Week-End Sportif avant d’embrasser ses nouvelles fonctions de chef de rédaction du service sportif.

Pressé par le calendrier, il décida toutefois de faire l’impasse. L’émission du 10 mars aura donc été sa dernière: « J’avoue que, jusqu’au lundi soir, j’ai eu le blues. Normal, après 22 ans de métier. Mais ce que j’adorais plus que tout, c’était l’édition: travailler le contenu en semaine, le faire évoluer au fil de l’actualité du week-end pour arriver au produit final. Et à ce niveau, je garderai tout de même un oeil inducteur ».

Michel Lecomte est entré à la RTBF en 1980. Il fut le premier journaliste radio du centre de Namur mais collabora bien vite à Vendredi Sports, l’émission tv de la RTBFLiège. En 1984, Roger Laboureur et Marc Jeuniau lui proposèrent de collaborer à l’émission des Jeux Olympiques et deux ans plus tard, il était muté à Bruxelles où il connaissait sa première grande expérience avec Mexigoal.

Avant-hier, il a dévoilé à la nouvelle structure (l’unité info-sport-magazine), le projet qu’il avait présenté aux administrateurs. Et bientôt, ses anciens collègues du service sportif pourront aussi en prendre connaissance. « J’ai bien entendu des idées quant à l’aménagement du produit mais il est trop tôt pour en parler car j’aimerais en discuter avec eux. Je tiens à garder un esprit d’équipe très fort et à rester proche de la matière », explique-t-il. « L’aspect gestion reviendra au directeur de la cellule mais la ligne éditoriale sera de ma compétence. Et je suis convaincu que, même si nous ne pourrons pas tout acheter, j’aurai la possibilité de faire valoir le point de vue de la rédaction au moment où il s’agira de négocier les droits des grands événements.Et je pense que le sport reste une priorité pour l’administrateur général ».

Michel Lecomte songe notamment à « mieux mettre les directs en valeur ». Pour ce qui est de la place du sport dans l’information, il souhaite en discuter avec Benoît Moulin, le chef du service concerné. « La VRT a une vraie page sportive chaque jour, avec un journaliste en studio. Par contre, les Français ont éliminé le sport du journal. Notre position se situera sans doute entre les deux car l’expérience du Quotidien des Sports n’avait pas été une franche réussite non plus ».

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