Les Diables : « Plus forts qu’en 98! »

« Lors du match du 5 septembre face à l’Ecosse, nous 0n’aurons pas vraiment le choix », dit Verheyen. « Après avoir perdu un point, chez nous, contre la Croatie, il nous faut absolument enlever la totalité de l’enjeu face aux Ecossais avant de rendre la monnaie de leur pièce à Robert Prosinecki et ses partenaires. De la sorte, et compte tenu du goal-average, nous serions certains d’être à nouveau partie prenante lors de la prochaine phase finale de la Coupe du Monde ».

« Les deux dernières confrontations contre la Lettonie et St-Marin n’auront pas laissé un souvenir impérissable », admet De Boeck. « Sans doute était-il de bon ton de programmer ces rencontres en fin de saison. Mais au moment de l’élaboration du calendrier, on ne pouvait évidemment pas prévoir que les principaux pourvoyeurs de l’équipe nationale, à savoir Anderlecht et Bruges, allaient vivre une campagne 2000-2001 harassante. Le plus important est d’avoir franchi ce double écueil sans encombre ».

Qu’est-ce que la Belgique a de plus que l’Ecosse ou la Croatie?

Verheyen : Nous n’avons pas réellement quelque chose de plus mais sommes plutôt un mélange des deux: nous allions le spirit écossais à l’une ou l’autre individualités marquantes, qui sont le propre des Croates.

De Boeck : Avec un avantage au collectif quand même. Personnellement, la génération actuelle me paraît plus forte, car plus soudée qu’en 1998. On sent nettement plus, dans ce groupe-ci, le désir d’obtenir quelque chose tous ensemble.

Dans quelle mesure une non-qualification pour le Japon et la Corée serait-elle durement ressentie pour vous, qui êtes quand même à l’automne de votre carrière?

Verheyen: A 31 ans, je me rends fort bien compte que ce sera, sans doute, ma toute dernière occasion de m’illustrer à ce niveau-là. Mais je n’y pense guère en termes individuels.

De Boeck : Nous ne sommes pas les seuls à nous situer à un moment charnière. Bertrand Crasson file sur ses trente ans aussi, alors qu’Yves Vanderhaeghe et Marc Wilmots ont déjà franchi ce cap. Tout ce petit monde-là sait fort bien de quoi il retourne. C’est la raison pour laquelle j’ai foi, moi aussi, en une issue favorable. On fera tout pour être de la revue en Extrême-Orient.

En guise de prélude à Belgique-Ecosse, les Diables Rouges en découdront face à la Finlande. Un choix judicieux?

De Boeck: Tout à fait. L’année passée, avant d’entamer notre campagne qualificative contre la Croatie, nous avions donné la réplique à la Bulgarie. Cette fois, il importait de trouver un adversaire au style britannique et chacun sait que les équipes scandinaves manoeuvrent d’une telle façon.

Verheyen : Au-delà de l’identité de l’opposant, il est surtout très important de se retrouver tous ensemble, dès ce moment, dans le cadre de la sélection. C’est à cette occasion, en définitive, que tous les regards seront pour la première fois tournés vers l’Ecosse. Une prise de conscience trois semaines avant ce rendez-vous crucial, c’est l’idéal.

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