LES DIABLERIES DE STÉPHANE DEMOL

L’ancien Diable Rouge est notre consultant pour l’équipe nationale.

Stéphane Demol: « Je ne crois pas que ce soit une mauvaise idée d’avoir regroupé les deux matches contre la Lettonie et St-Marin en fin de saison. Les vacances sont à l’ordre du jour, c’est évident, toutes les destinations sont notées dans les agendas, mais ce sont des pros et ils doivent être capables de se cracher deux fois dans les mains avant un farniente bien mérité. C’est le moment de décrocher deux primes pour payer ses congés et ceux de la famille. Il faut bien sûr prendre six points sur six et ce serait rassurant avant de rencontrer l’Ecosse et la Croatie en septembre et octobre. La Lettonie et le voyage à St-Marin ne constituent pas de grandes affiches mais ce sont des virages à ne pas rater.

Robert Waseige est revenu après son opération cardiaque. Mais, en réalité, si l’entraîneur national n’était pas présent physiquement en Tchéquie, lors du match amical de Prague (1-1), il était quand même là, si je puis dire, car c’était bel et bien son équipe, et son adjoint, Vince Briganti, a appliqué le plan mis au point à Rocourt. C’était une parenthèse et tout a repris son cours normal. Il y a une nouveauté avec l’arrivée de Wesley Sonck dans le noyau. Même si on constate un retour vers un football plus offensif, on ne peut tout de même pas dire que la Belgique dispose d’une collection de grands attaquants.

Certains ont du talent mais ne jouent pas beaucoup ou sont carrément blessés et sur le flanc. Je songe à Branko Strupar qui a été opéré et qu’on n’a plus vu depuis un petit temps à Derby County. Bob Peeters a eu peur en Hollande mais sa blessure n’était pas trop grave. Je crois que le staff technique de l’équipe nationale aura poussé un énorme ouf de soulagement en l’apprenant. Mbo Mpenza ne joue pas au Sporting de Lisbonne et Robert Waseige devait trouver un attaquant car se contenter de Bob et d’ Emile Mpenza était évidemment dangereux.

Une blessure est très vite arrivée. Nous ne sommes pas gâtés en bons attaquants et il était logique de faire appel à Wesley Sonck. Genk n’est pas brillant mais il a bien tiré son épingle du jeu. Wesley, c’est de l’électricité et un bon esprit de décision. Si Robert Waseige le lance, il doit saisir sa chance à deux mains. Pour lui, c’est le moment ou jamais de se faire une place au soleil ». (P.Bilic)

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