Les Borkelmans

Comment occupez-vous vos nombreux loisirs?

Vital Borkelmans: Je m’occupe beaucoup de mes poissons, des variétés qui viennent du Japon. Je cours régulièrement pour entretenir ma condition physique, et quand j’en ai un peu marre, je fais un tour avec ma Harley. Pour moi, c’est le meilleur des délassements.

Avez-vous des regrets?

Je voudrais pouvoir recommencer l’école car quand j’étais jeune, je m’en fichais. Je n’étais pas du tout facile. J’ai mené la vie dure à mes professeurs. Je ne faisais de mon mieux que pour la religion, parce que le professeur était une jolie demoiselle… Mais l’école ne m’intéressait pas. J’ai commencé à travailler dans les mines à un âge encore tendre. J’ai combiné travail et football.

Si vous n’aviez pas réussi en football…

(Il rit). Je serais déjà pensionné! Non, sérieusement, la plupart des gens qui ont été limogés des mines sont maintenant employés chez Ford Genk. Peut-être y aurais-je également travaillé. Je comprends toutefois mon bonheur.

Aimez-vous l’informatique?

Oui, car j’utilise l’ordinateur pour jouer en Bourse. Ces dernières années, j’ai appris à spéculer mais ça ne va pas tous les jours. Il y a des hauts et des bas. J’ai ma propre adresse e-mail et je m’offre régulièrement des séances de chat.

Quel est le message de votre GSM?

Une chanson de Friends, que je trouve amusante. D’ailleurs, Friends est un chouette programme TV. Il m’amuse beaucoup. Toutefois, je regarde peu la télévision, surtout en été. En fait, le seul programme que je suit quotidiennement, ce sont les informations.

Qui fait la cuisine?

Heidi. Je ne suis pas brillant en cuisine. Attention, je peux me débrouiller mais le premier pas est le plus dur: je n’arrive pas à commencer. C’est pareil pour tout, avec moi. Une fois que je suis lancé, ça va, mais le début… Un jour, j’ai dû faire une sauce au chou-fleur. J’ai vraiment eu besoin de l’aide de mon frère pour la finir. Il est cuisinier et il m’a donné des instructions par téléphone, en direct. Je peux cuire des patates et des légumes, de la viande, préparer des spaghetti. Mais il ne faut pas commencer avec des plats plus raffinés ni des sauces! Ce serait immangeable.

Préférez-vous être dehors ou à l’intérieur?

Dehors! J’adore la nature. Si j’ai le choix entre une maison avec un jardin et un appartement, je n’hésite pas: la maison. Non que je ne pourrais pas m’habituer à la vie en appartement, mais avec nos deux castards, – NDLA: ses fils Jelle et Kenzo-, vivre dans un quartier tranquille est plus pratique. Tous leurs camarades d’école habitent dans les parages et en plus, ils passent tous les jours au terrain de football, pas loin de chez nous.

Etes-vous croyant?

Je pense que tout le monde l’est. Je ne vais pas à l’église tous les jours mais je tiens toujours mes promesses, par exemple. Avant, je disais toujours: -Si j’atteins la D1,n j’irai à pied de Maaseik, dont je suis originaire, à Hasselt. Ça représente 50 kilomètres mais j’ai tenu parole. Je suis aussi un peu superstitieux. En ce sens qu’avant un match, je m’échauffe toujours de la même manière. J’y tiens beaucoup car cette préparation m’aide à me sentir bien. De là à craindre le vendredi 13, il y a une marge.

Si vous pouviez changer une chose dans votre vie, que serait-ce?

Ne plus être aussi secourable à l’égard des autres. Tant au Club qu’à La Gantoise, j’ai toujours été le premier à aider les gens qui avaient des problèmes, mais jusqu’à présent, je n’ai jamais rien reçu en retour. Ce manque de respect me blesse. Sur ce plan, je dois vraiment m’occuper davantage de moi-même.

Quelles sont vos principales occupations?

Heidi Ramakers: Je travaille dans un magasin de décoration. C’est également moi qui ai arrangé notre intérieur. Pendant mes loisirs, je vais courir. Avant, je jouais également au tennis mais ça remonte déjà à un an. J’aime dîner à l’extérieur, aussi.

Suivez-vous la mode?

Pas vraiment. J’y suis confrontée quotidiennement, dans mon travail, et je sais donc ce qui se porte, mais je ne vais pas acheter un vêtement pour ça: il faut que je l’aime. D’ailleurs, j’attache assez peu d’importance à l’apparence et à l’habillement. Je préfère passer dix minutes de plus au lit le matin… C’est différent quand je sors.

Aimez-vous voyager?

Oui, beaucoup. Je pars chaque année en voyage avec des amies et des tantes, et j’adore ça. Nous prenons un guide et nous visitons des tas de choses: des musées, des églises… Cette année, notre périple féminin nous emmène en Autriche. Nous ne pouvons pas prendre de vacances familiales en été, puisque les enfants vont encore à l’école quand Vital est en congé, mais nous partons en hiver.

Votre maison ressemble aux habitations du sud. Souhaiteriez-vous habiter à l’étranger?

Moi oui. Tout de suite! En Espagne ou dans le sud de la France. Mais si notre maison a un peu l’allure du sud, c’est par hasard. Nous l’avons achetée alors que les plans étaient faits. Nous pouvions encore changer la façade mais nous y avons renoncé car nous trouvions l’ensemble très beau comme il était.

Comment Vital vous a-t-il demandée en mariage?

Ça remonte à plus de douze ans. Nous habitions ensemble depuis environ deux ans et ça constituait une étape normale, en fait. Il me l’a demandé très simplement. Sans rien faire de spécial, très froidement. Et je me suis contentée de répondre oui.

Est-il romantique?

Non. Quand nous devons aller quelque part, je dois tout programmer sinon nous n’arrivons à rien. Au début, c’était pénible mais je m’y suis habituée. Ça ne me manque plus.

Quels sont ses traits particuliers?

La spontanéité et l’honnêteté sont certainement ses principales qualités. Il en a de moins bonnes: il promet de faire des tas de choses et il n’en ressort rien du tout. Il oublie beaucoup.

Préférez-vous entreprendre des choses à deux ou en groupe?

Je suis d’un naturel sociable, mais quand nous avons du temps libre, je préfère que nous restions à deux. Il nous arrive très rarement de pouvoir entreprendre quelque chose à nous deux, à cause de sa carrière.

A quoi ressemble l’homme idéal, à vos yeux?

Un homme qui travaille de 9 à 17 heures, qui peut consacrer du temps à ses enfants et qui est libre le week-end. L’aspect physique ne joue pas de rôle. La vie d’une femme de footballeur n’est pas toujours rose, en effet, mais ça ne me cause pas de problèmes. J’ai mon propre cercle d’amis et ma vie sociale. J’ai continué à travailler. Je peux m’imaginer qu’une femme qui reste à la maison mène une vie assez solitaire. Mon existence serait très différente si je n’étais pas mariée à un joueur de football. Je voyagerais davantage, je partirais plus souvent en week-end. Je profiterais mieux de la vie.

Quelle éducation reçoivent vos enfants?

Nous essayons de les élever de manière décontractée, ce qui ne veut pas dire que tout est permis. Mais ils peuvent exprimer leur opinion et s’il rentrent avec dix minutes de retard, nous n’en faisons pas un drame. Mais nous attachons énormément d’importance à la politesse et à l’honnêteté.

Ilse Peleman

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