LES BELGES VUS PAR ASSAUER

Philippe Saint-Jean estime qu’un poste d’entraîneur de D1 est incompatible avec une fonction de consultant sur Canal+ mais Marc Wilmots, lui, cumule.

Connu pour son franc-parler, le Hesbignon apportera sans doute un éclairage intéressant à la chaîne cryptée. Cela ne lui vaudra-t-il que des amis ? En Allemagne, en tout cas, cette qualité était appréciée. Notamment de Rudi Assauer, le manager de Schalke 04, qui l’a rappelé dernièrement à nos confrères de Het Belang van Limburg.

 » Entre Marc et moi, c’est très spécial. Il fut l’un de mes meilleurs transferts. C’était un battant, il aurait laissé sa santé sur le terrain. Mais c’est également un leader. Les joueurs le respectaient énormément. Des gens comme lui sont de plus en plus rares, c’est une espèce en voie de disparition « .

On lui rappelle tout de même qu’après être devenu entraîneur, Wilmots a quitté Schalke sur la pointe des pieds.  » Il faut replacer tout cela dans son contexte : l’équipe était mal partie, il n’a pas eu le temps de rectifier le tir. Nous avons terminé septièmes, c’était insuffisant et un grand joueur ne devient pas automatiquement un grand coach mais je suis persuadé qu’il va réussir à St-Trond. Je suis prêt à lui prêter des joueurs, je préfère qu’ils mûrissent en D1 belge plutôt qu’en D2 allemande. Et je cherche aussi des sponsors allemands désireux d’investir sur le marché belge « .

Assauer est moins tendre avec les autres (ex-)joueurs belges de Schalke.  » Après un an et demi, Emile Mpenza a pensé qu’il pouvait tout se permettre. Il était conseillé par de mauvaises personnes en Belgique et il a jeté le discrédit sur notre staff médical. Lui, il doit de l’argent à certains joueurs. C’était une pomme pourrie qu’il fallait écarter. SvenVermant a failli ne pas rester : j’ai dû l’appeler et lui dire que nous ne voulions pas de joueurs de salon et qu’il ne devait pas retirer le pied. Nico Van Kerckhoven, pour sa part, est un type fantastique. Il a toujours donné le meilleur de lui-même mais il a été blessé au genou et nous avions trop de gauchers. Il aurait mérité de rester chez nous mais nous nous sommes quittés en toute amitié car notre programme était trop lourd pour lui « . (P. Sintzen)

P.Sintzen

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