LES BARBECUES DE BUTINA

Les gardiens sont souvent superstitieux. Ou croyants. Ou les deux. Het Nieuwsblad présente ainsi un portrait peu commun de TomislavButina, dans lequel le gardien du Club Bruges parle de ses 7 péchés capitaux, qu’il est d’ailleurs capable de citer sans sourciller.

L’orgueil :  » Personne n’est parfait. Après une série de bons matches, il m’arrive d’être trop sûr de moi et trop dur vis-à-vis d’un équipier. C’est une faiblesse. Nous sommes tous des êtres humains et n’avons aucune raison de nous sentir supérieurs « .

L’avarice :  » Nous avons un appartement en dehors de Zagreb, une maison sur une île croate et, à Bruges, je vis dans une maison du Club. En Croatie, tout le monde a une maison à la mer. On dirait un pays riche, mais je ne suis pas matérialiste. Les trois-quarts de mes tableaux, je les ai reçus en cadeau. Il y a deux ans que je n’ai plus rien acheté. Et ma voiture, une Mercedes Classe A, est la moins tape-à-l’£il de tout le noyau. Je ne suis pas non plus radin mais j’ai une somme de côté, que je garde en cas de besoin « .

La luxure :  » Le sexe, c’est du domaine privé. Un catholique ne peut pas avoir de relations avant le mariage. J’ai vécu avec Ana-Maria pendant trois mois avant notre mariage mais je savais que notre relation était solide. J’espère que notre fille se tiendra à cette règle mais je respecte tout le monde. Je n’ai rien contre les homosexuels. Il doit y en avoir en football aussi, mais c’est un sujet tabou « .

Le désir :  » Je ne suis pas jaloux et je ne vis pas en fonction des la réussite des autres. Je suis heureux de la façon dont je vis « .

La gourmandise :  » Je suis gourmand. J’aime la vie, je veux goûter à tout mais avec modération. Si je vais à un barbecue, je reste au pain et à l’eau pendant les trois jours suivants. Le poids est le pire adversaire des sportifs. Je ne veux pas avoir l’air d’un gros porc sur le terrain. Et après ma carrière, je ferai du jogging ou du tennis pour rester mince « .

La colère :  » Cela ne dure jamais longtemps mais si je me fâche, mieux vaut ne pas m’approcher. Il en faut cependant beaucoup pour me mettre en colère. Je ne supporterais pas qu’on touche à ma femme ou à ma fille. Je ne me suis jamais battu et je ne rouspète jamais sur les arbitres. Bruges ne me propose qu’un contrat d’un an mais je ne me fâche pas. Je ne comprends pas, c’est tout « .

La paresse :  » Je ne tiens pas en place. Je ne fais pas le ménage mais j’aime bien mon feu ouvert et jouer avec ma fille « .

PATRICE SINTZEN

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