Les assistances : parfois correctes, parfois pour la galerie

Vous pouvez consulter les assistances après chaque journée dans notre magazine ou dans les journaux. Mais elles ne sont pas toujours correctes.

90.201. C’était le nombre total de spectateurs lors de la première journée du championnat régulier, fin juillet. Du moins sur base des chiffres communiqués par les clubs aux journalistes, par un sms ou un message WhatsApp d’un dirigeant ou par le speaker durant le match voire par le responsable de la communication lors de la conférence de presse des entraîneurs.

Certains clubs communiquent toutefois des chiffres très – trop – élevés. C’est ce qui ressort de la comparaison effectuée avec les chiffres officiels de la Pro League, chiffres que les clubs sont pourtant obligés de faire connaître au délégué de la fédération. Il s’agit du nombre de spectateurs effectivement présents. Nombre total de la première journée : 76.435, soit 13.766 de moins que l’assistance annoncée à la presse.

Par exemple, le Standard n’a pas accueilli 25.203 personnes à Sclessin contre Gand mais 21.169. Au stade Jan Breydel du Club Bruges, il n’y avait pas 25.789 spectateurs pour assister au match contre Eupen mais 19.408. Les chiffres de Courtrai (8.589 au lieu de 7.189 contre Anderlecht) et de Zulte Waregem (7.159 au lieu de 5.208 contre Waasland-Beveren) n’étaient pas exacts non plus.

Lors de toutes les journées suivantes, ces clubs, de même que Waasland-Beveren et le Cercle Bruges ont gonflé leur assistance, de quelques centaines de personnes à quelques milliers. Parce qu’ils ont compté tous les abonnés, disent-ils. Mais ils n’assistent pas à toutes les rencontres. C’est le cas des supporters des Buffalos : lors de la 18e journée, un dimanche à 20 heures contre Eupen, il n’y avait pas 18.193 personnes à la Ghelamco Arena mais seulement 12.243.

Ça donne un tout autre éclairage sur l’assistance moyenne des équipes citées. D’autres clubs communiquent les chiffres des supporters réellement présents : le KRC Genk, l’Antwerp, Charleroi, Saint-Trond, Eupen, Lokeren, Mouscron et Ostende. En revanche, on ne peut pas reprocher à Anderlecht de tricher sur son assistance puisqu’il ne communique jamais celle-ci aux journalistes.

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