LEIF HOSTE

Leif Hoste n’avait plus remporté de course de format depuis cinq ans. Longtemps, sa victoire au contre-la-montre du championnat national 2001 avait été la seule ligne de son palmarès. La semaine passée, le coureur de 28 ans de Discovery Channel s’est adjugé les Trois Jours de La Panne ainsi que la première et la dernière étape. Dimanche, il a confirmé en terminant deuxième du Ronde.

Souffriez-vous de la pression ?

Leif Hoste : Moins qu’avant. Une course se décide cependant sur peu de choses. Je me sens bien depuis le début de la saison et mes victoires à La Panne m’ont survolté. J’ai entamé la saison avec l’ambition de me donner à fond à chaque course où j’aurais une chance. Délivré de blessures et de maladies, je me suis bien entraîné, contrairement à l’année précédente. Là, chaque fois que j’allais mieux, un nouveau mal venait me torturer.

En 2004, vous avez été deuxième du Tour des Flandres et douzième de Paris – Roubaix. Pouvez-vous comparer votre forme actuelle à celle d’il y a deux ans ?

Je suis plus fort, meilleur qu’en 2004. J’ai acquis plus de puissance et d’expérience, ce qui est un avantage appréciable dans des classiques comme Paris- Roubaix.

Avec quelles ambitions allez-vous prendre le départ de Paris- Roubaix ?

Je couve des ambitions élevées. Comment faire autrement ? Je ne dis pas que je vais gagner mais je veux me mettre en valeur et jouer un rôle en finale. Je ne puis pronostiquer ma place au classement, surtout dans cette course. On peut terminer dixième en étant nettement plus fort que le cinquième, qui se sentait moins bien mais n’a pas été victime de contretemps.

Etes-vous le leader de l’équipe de Discovery ?

Celui qui se sent bien est libre et est protégé par les autres. Nous sommes suffisamment professionnels pour déterminer entre nous, en course, qui sera le leader. Nous avons un atout : plusieurs coureurs sont capables de se mêler à la finale de Paris- Roubaix. Nous ne sommes pas obligés de tout miser sur un seul homme. Nous avons plus de coureurs, en profondeur, que Quick-Step. Nous devons nous servir de cet atout.

Le peloton se repose-t-il trop sur la suprématie de Tom Boonen ?

Je sais que je n’entamerai pas Paris- Roubaix pour la deuxième place, en tout cas. Certains sont peut-être animés d’un tel état d’esprit. Pourtant, les coureurs habitués à se montrer dans les classiques sont de nouveau aux avant-postes. Enfin, si Tom est le meilleur, c’est simple : il doit gagner.

k. de ryck

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