LECLERCQ POURSUIT SON OEUVRE

En critiquant tout le foot belge, il attaque indirectement La Louvière.

Au chômage depuis son départ de La Louvière, Daniel Leclercq a tout le temps d’envoyer des missiles sur ses ennemis. Manifestement, l’homme supporte mal le redressement des Loups. Il n’y a pas photo entre son bilan (1 point sur 21) et celui d’ Ariel Jacobs (13/30).

En confiant aux médias français qu’on vend chaque semaine des matches dans notre championnat, Leclercq imaginait sans doute que le sauvetage des Loups, en fin de saison dernière, susciterait des interrogations quelques mois après les faits. Et ennuyerait les dirigeants. Mais pourquoi n’a-t-il pas fait les mêmes déclarations au moment de la remontée de son équipe? Par exemple quand certaines victoires de La Louvière furent analysées d’un oeil plus que critique par des journalistes flamands. Si tout le football belge est pourri, pourquoi a-t-il signé un contrat au Tivoli au début de cette saison? Pourquoi a-t-il annoncé qu’il reviendrait sans doute travailler en Belgique, tôt ou tard? Et pourquoi cherche-t-il à bien se positionner dans la tribune de Mons depuis que Thierry Pister est menacé?

Notre football est sali à l’étranger parce que Leclercq crache aujourd’hui dans une soupe qui l’a bien nourri pendant huit mois. A ses yeux, tous les moyens sont bons pour semer la zizanie au Tivoli: monter les joueurs français contre le reste du groupe, entretenir avec Missé Missé un contact qui ne plaisait pas du tout à la direction, s’afficher régulièrement avec Jean-Claude Verbist aux abords du stade des Loups, etc.

Convoqué par l’Union Belge suite à ses accusations, Leclercq a décliné l’invitation, sous prétexte qu’il n’a pas de preuves. Il en a dit trop ou pas assez. Aujourd’hui, il doit assumer. Mais il ne le fait pas.

Jan Peeters est furieux: « Leclercq porte atteinte à la réputation du football belge. Je suis le premier à vouloir punir la corruption. Mais s’il n’a pas de preuves, qu’il se taise. Si cela ne tenait qu’à moi, il pourrait préparer son portefeuille ».

Brûlé en France, où on ne remet pas en cause ses qualités de coach mais les limites de l’homme, Daniel Leclercq est aujourd’hui calciné en Belgique. Exactement pour les mêmes raisons. (P. Danvoye)

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