Club : Lech Poznan

Inauguration : 23-08-1980

Capacité : 18.848 places (28.000 à la fin des travaux)

Record d’assistance : 33.000 personnes en 1983 contre Widzew Lodz

Cher Magazine,

Bienvenue dans le repère des quatre cobras ! Non que Lech, qui est aussi la marque d’une bière locale, soit la traduction polonaise du nom de ce reptile, mais parce que la ligne et les courbures des immenses pylônes d’éclairage en métal blanc font fortement penser à la position qu’adopte le redoutable tueur lorsqu’il est prêt à mordre. Cette image, ajoutée à celle découverte au hasard du net et montrant un groupe de hooligans de Poznan se rendant à un match affublés de masques terrifiants, donnent à la visite un petit parfum intimidant… Une impression vite tempérée par l’aimable accueil et les explications, dans un bon français, de Radoslaw Soltys, le secrétaire général des Bleu et Blanc.

L’une des tribunes derrière le but vient d’être détruite et ces travaux en annoncent d’autres beaucoup plus importants. Les anciennes constructions reposent… sur du sable. Plutôt que de tout raser par étape, les responsables ont opté pour une solution surprenante : le sable en question va être retiré du dessous des tribunes et remplacé par 13.000 mètres carrés de bureaux et d’espaces commerciaux. Un choix d’autant plus étonnant qu’on ne peut pas dire que les travées actuelles soient très pimpantes. Le tout sera ensuite entièrement couvert, la fin des aménagements étant prévue pour 2007. L’installation de ce toit nécessitera donc la suppression des pylônes si particuliers :  » C’est un peu dommage, car ils représentent vraiment l’un des symboles de notre club en Pologne. Mais c’est la vie « , regrette notre interlocuteur.

Si son team favori vient de réaliser un bon coup sur le marché des transferts, avec le retour au pays de l’ex-Marseillais Piotr Swierczewski (79 sélections en équipe nationale), c’est principalement aux débuts des années 80 et 90 que le Lech a connu son heure de gloire (cinq fois champion et trois fois vainqueur de la coupe). L’antre du maître des serpents a aussi vu évoluer en son nid plusieurs avants qui furent ensuite de véritables poisons sous d’autres cieux : Miroslav Okonski (Hambourg), Andzrej Juskowiak (Moenchengladbach, Wolsbourg) et Jerzy Podbrozny (Merida, Chicago). Des prédateurs ayant tous un jour remporté le classement des buteurs, toujours prêts à planter leurs crochets à venin au sein des défenses adverses.

par Rudi Katusic

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