« Le titre est réaliste » (Ronaldo)

L’Inter Milan peut-il encore être champion d’Italie? « Evidemment », répond Ronaldo. « Notre équipe possède de très bons joueurs et ne dépend pas d’une ou deux vedettes. Cela se remarque au fait que l’Inter s’est maintenu au sommet du classement même lorsque Christian Vieri et moi-même avons été blessés. En fait, nous devons lutter pour notre place autant que n’importe quel joueur. C’est bon signe car cela permet à l’équipe de progresser.

Comment se fait-il que l’Inter n’ait plus été champion depuis 1989?

Ronaldo: Je ne suis ici que depuis 1997 alors, on ne peut pas me reprocher ce qui s’est passé avant (il rit). Non, sérieusement, le championnat d’Italie est le plus fort du monde. L’Inter, la Juventus, l’AC Milan, l’AS Roma, la Lazio… Toutes ces équipes sont très fortes et investissent des fortunes dans de bons joueurs. En Italie, la différence entre le champion et les places d’honneur n’est pas très grande. Parfois, tout se joue sur un ou deux points, un but ou un rebond malheureux. Peut-être l’Inter a-t-il eu peu de chance au cours des dernières années.

Beaucoup de gens croyaient que vous ne reviendriez jamais.

Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance à ces commentaires. Qu’est-ce que les gens savent de mes problèmes? J’ai toujours su que je reviendrais mais que cela demanderait beaucoup de temps et de travail.

Pelé dit que les problèmes rencontrés au cours des deux dernières saisons vous ont changé sur le plan humain.

Je sais ce qu’il veut dire. Les gens prétendent toujours que les problèmes vous rendent plus fort et c’est aussi le cas pour moi. De plus, je suis devenu père de famille. Cela m’a aidé à prendre mes responsabilités et à réfléchir à la vie que je menais. J’espère que cela se remarquera aussi sur le terrain.

Quelle fut l’importance de Cuper dans votre retour?

Il fut très important car il a su me freiner. J’étais beaucoup trop impatient. Il était frustrant d’être sur le banc et de ne jouer que quelques minutes mais je sais aujourd’hui qu’il avait raison.

Aujourd’hui, on reparle de vous en équipe nationale.

La fédération brésilienne m’a toujours soutenu. Pouvoir rejouer pour mon pays, c’est formidable. Notre qualification pour la Coupe du Monde n’a pas été facile mais je crois vraiment que nous pouvons faire quelque chose en phase finale. Cependant, j’ai appris à ne pas faire trop de plans. Ma priorité, c’est l’Inter. Je veux retrouver une certaine constance et inscrire ds buts. Finalement, c’est ce club qui me paye. De plus, il m’a toujours soutenu. Je lui dois beaucoup.

Keir Radnedge (World Soccer, ESM),

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