Le style Nicolas Colsaerts

Globe-trotter des greens, le golfeur revient de blessure et sera bientôt de retour à la compétition. En attendant, il partage ses habitudes et ses bons plans.

Il est un peu comme le personnage de George Clooney dans Up in the air. Ce genre de type qui passe plus de temps dans les aéroports, les avions et les hôtels que dans son appartement. Amateur de musique, de cinéma et de bonne bouffe, Nicolas Colsaerts dévoile ses secrets de consommateur raisonnable et raisonné.

Behind the music

 » La première chose que je fais le matin, c’est écouter de la musique. J’ai grandi avec le rock mais maintenant je suis davantage branché musiques électroniques. Etant toujours en vadrouille, je ne possède pas de grosse chaîne hi-fi. Je me sers de mon iPhone 32Go. Comme je possède des tas de disques durs de musique, je sélectionne. Je ne suis pas un grand adepte des applications. J’ai juste quelques jeux et deux ou trois applics de golf pour me tenir au courant. Par contre, j’ai deux super paires d’écouteurs. Notamment des tout petits, des Sennheiser, que tu te glisses dans les oreilles. J’en suis inséparable. Ils ne coûtent rien, 30 ou 40 euros. Rapport qualité/prix, ils sont imbattables. Les noise cancelling (réduction de bruit) ne valent pas la peine. Quand je vois les mecs avec leur gros bazar à 300 boules, je rigole. Tu ne peux pas dormir avec ça sur les oreilles. Dans l’avion, ça coince de partout. L’horreur. Je tiens à un certain confort. La musique est un peu mon chez moi. Quelque chose auquel je peux me raccrocher. Un compagnon. Je sors mon iPhone dès que je m’emmerde. Parce que je passe quand même un temps dingue dans les aéroports.  »

Une buse en informatique

 » Je suis passionné par le cinéma mais je n’ai pas de chez moi. Je n’ai rien à la maison. Pas d’énorme écran plat et d’incroyable home theater. Les films, je les regarde sur mon MacBook. Je surfe pas mal aussi. Internet est un peu le seul truc qui me rattache au monde extérieur. La seule façon que j’ai de me resituer. Je vais donc voir le zapping, faire un tour sur les sites de quelques journaux. Avant, j’utilisais des ordinateurs pourris. Mais pour quelqu’un comme moi qui est une buse en informatique et un naze en technologie, Apple est la solution. Le macBook fonctionne comme une PlayStation. C’est hyper facile et intuitif. Il ne bugge jamais. Moi, vous me mettez Windows entre les mains et c’est la cata.  »

Peu de folies

 » Je ne suis pas un grand consommateur d’objets de luxe. D’ailleurs, je n’ai pas de voiture. Je suis à l’étranger 35 à 40 semaines par an. Je ne trouve pas intelligent de claquer 80.000 boules dans une caisse quand on parcourt 5.000 bornes sur l’année. Avant, j’étais très branché fringues. C’est l’un des premiers trucs dans lesquels j’ai claqué de l’argent. Maintenant je n’en ai plus aucune utilité. Je suis habillé en Lacoste, l’un de mes sponsors, 90 % du temps. Je n’ai jamais eu de problème de montres non plus. Depuis l’âge de 18 ans, je suis soutenu par Rolex. Je me sens proche de la marque. Toujours sobre, élégante. Point de vue parfum, je porte le même Tom Ford depuis trois ou quatre ans. Vous n’en saurez pas plus. Il est pratiquement introuvable et je n’ai jamais croisé quelqu’un qui portait le même. C’est toujours assez flatteur.  »

Plein de restos

 » Je suis rarement en Belgique. J’ai donc peu d’adresses à suggérer mis à part les classiques bruxellois comme Aux Armes de Bruxelles et Au Rallye des autos. Je suis la plupart du temps amené à manger à l’étranger et certains pays se prêtent mieux à la bonne bouffe que d’autres. Quand je suis en Angleterre, j’ai surtout tendance à appeler le room service. Juste envie de me faire envoyer un gros steak dans la chambre avec une sauce un peu convenable. Mais je me fais une joie de voyager en Espagne et en Italie. En tournoi, je demande les bons plans aux mecs du coin. A Milan, je recommande la Briciola, via Solferino. La spécialité, c’est les carpaccios chauds. On a toujours été reçu comme des rois. Le mec est un joueur de golf, supporter de l’Inter. En même temps, j’arrive à 30 ans. Un petit coussin se met à pousser. Je dois faire attention.  »

PAR JULIEN BROQUET

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