Le style Axel Hervelle

Privé d’Euro pour cause de ligaments du genou distendus, le basketteur prépare sa saison avec Bilbao. Rencontre avec un amateur de montres et de belles voitures.

Il commence à s’en remettre mais sa blessure dans la dernière phase de préparation à l’Euro lituanien lui restera toujours quelque part en travers de la gorge. Les Lions, Axel Hervelle les a regardés à la télé. Son club ayant décidé qu’il devait rester en Espagne pour accélérer sa revalidation. Si on ne peut s’empêcher de refaire les matchs des Belges avec le Liégeois, Bilbao reprendra déjà le championnat le 9 octobre à Alicante avant d’entamer, le 19, sa campagne européenne contre l’Olympiakos. En attendant, Hervelle nous parle de ses grands plaisirs et de ses petites habitudes. Celles d’un beau bébé de 2m05 et quelque 100 kilos.

Rêve de gosse

 » Je fais relativement peu de folies avec mon argent mais j’avais un objectif dans la vie depuis que j’étais tout petit. Posséder un jour une Porsche Carrera… noire. Le genre de voiture qui fait rêver les gosses. Jusque-là, je roulais toujours avec les bagnoles du club mais il y a deux ans, je me suis fait plaisir et j’ai profité de notre bonus de champion. J’aime son allure, sa puissance, les chevaux qu’elle a sous le capot. Rien que l’entendre ronronner et écouter son moteur a quelque chose de spécial. Une fois que je suis dedans, je n’ai plus envie d’en sortir. Je suis même toujours déçu quand je monte dans une autre voiture. Avec mon gabarit, je me sens souvent à l’étroit, tout tordu dans une sportive. Parfois, il m’est même impossible d’y entrer. Ce n’est absolument pas le cas de la Carrera. J’aime conduire. Avec mes potes, on suit de temps en temps des cours de pilotage à Francorchamps. « 

King Size

 » Evoluant dans le championnat espagnol, je voyage beaucoup et je passe pas mal de temps dans les avions. La meilleure compagnie aérienne pour moi, la plus confortable et la plus spacieuse, c’est Lufthansa. Le personnel, en plus, y est toujours très agréable. Je vois pas mal de trucs à travers le filtre de ma taille et de mon gabarit. Point de vue vêtements par exemple, je n’ai pas l’embarras du choix. Je mets ce que je sais mettre. Ce dans quoi j’arrive à entrer. Je dois vous avouer que je vais beaucoup aux Etats-Unis pour ce genre de shopping. G-Star est une marque intéressante en ce qui concerne les grandes tailles. « 

Just on time

 » Je ne sais pas pourquoi. J’ai l’impression d’avoir toujours aimé ça. Quoi qu’il en soit, j’ai un faible pour les montres. J’en suis même devenu collectionneur. Je m’en achète une par an et c’est un choix mûrement réfléchi. J’observe toute l’année et j’entreprends beaucoup de recherches sur internet. Il faut qu’elles aient quelque chose de spécial. Je dois posséder 7 ou 8 pièces maintenant. Ma préférée est une Zenith. Mais j’ai aussi une Cartier, classique, une Hublot, toujours très design, et une Panerai. Une marque italienne qui existe depuis la fin du 19e siècle. « 

Axel relax

 » Le reste de mon fric, je l’investis dans ma maison. Une vieille fermette rénovée sur les hauteurs de Liège. Je suis peu intéressé par l’art et la décoration. C’est très minimaliste chez moi. Par contre, je me suis aménagé une salle de cinéma. Avec un rétroprojecteur et des fauteuils super confortables. Je suis plutôt un adepte de l’action, des films policiers et fantastiques. Je suis aussi fan de séries télévisées. Pendant la saison, j’ai des passe-temps plutôt relax. Cinéma, petits restos entre amis, cafés en terrasses. Faut bien se dire qu’en général, je joue deux matchs par semaine. Mercredi et samedi ou jeudi et dimanche. Entre-temps, j’essaie donc de me reposer. Pour récupérer, je fais pas mal de jacuzzi, spa, sauna, bains turcs mais je n’ai pas de bonnes adresses. Nous avons notre propre centre au club, à Bilbao. L’été, je suis plus sportif. Je joue au squash et je fais du VTT dans les bois près de la maison. Je roule avec un Trek. « 

PAR JULIEN BROQUET

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