Le refrain du Hurlu

Mouscron risque de connaître un nouveau printemps intense, sur les terrains, mais surtout en dehors.

Parce qu’un vestiaire où l’argent n’arrive plus finit toujours par chuchoter aux oreilles qui se tendent vers lui, la nouvelle n’avait pas tardé à se répandre. Le dimanche 7 mars, alors que le Standard traverse la Wallonie en quête de points, Mouscron ne parle que de ses salaires impayés. Le fruit d’une patate chaude que s’échangent le LOSC et Gérard Lopez, garants d’une manne financière qui doit permettre aux Hurlus de faire vivre leur noyau.

Alors qu’on pensait que Gérard Lopez, propriétaire du club via son fonds d’investissement Jogo Bonito Group – en aucun cas lié avec le LOSC – allait mettre la main au portefeuille, ce sont finalement les Dogues qui ont alimenté les comptes mouscronnois. Selon les informations de L’Équipe, 2,5 millions d’euros ont été versés par le club du nord de la France, sur les quatre initialement prévus pour la gestion de la saison des douze joueurs censés aider l’Excel à se maintenir en D1A.

Si la fin de l’exercice actuel semble sauf grâce à ce montant, qui devrait couvrir une bonne partie de la masse salariale (environ 200.000 euros par mois) du club hennuyer, de nouveaux soucis pourraient apparaître avec le retour de la Commission des Licences à l’horizon. Au nord du pays, nombreux sont les clubs qui ne lâchent jamais d’un oeil la situation des Hurlus et épluchent le moindre document susceptible de sortir Mouscron de l’élite. La situation floue autour du propriétaire Gérard Lopez, dont l’apparition miraculeuse devant la CBAS avait sauvé la situation financière de l’Excel voici près d’un an, ne joue pas en faveur des pensionnaires du Canonnier.

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