Le Real accélère trois fois pour faire 3-0

A Club RTL, Dante Brogno commence tout doucement à faire partie des meubles de la chaîne en Ligue des Champions.

Comment vivez-vous votre expérience de consultant ?

C’est une expérience très agréable car on parle de foot, mais de foot de haut niveau. A partir de ce que nous voyons, il faut trouver des idées, des thèmes, décortiquer les matches en essayant d’y trouver ce qui constitue la face cachée des rencontres. Le tout en l’expliquant aux téléspectateurs avec des mots justes et simples.

Comment préparez-vous l’analyse des rencontres ?

J’effectue mes recherches sur Internet. Si je dois suivre Real Madrid-Rome, je vais consulter les résultats des deux équipes en championnat, voir par quelle poule ils sont passés pour se qualifier. J’essaie de trouver les points forts et faibles de chaque équipe. C’est un travail que j’accomplis de manière professionnelle car je suis pointilleux.

Qu’est-ce qui vous a plus particulièrement marqué lors du premier tour ?

L’efficacité des grandes équipes qui n’ont pas tout le temps le ballon mais parviennent à faire basculer un match. Je prends l’exemple de van Nistelrooy : on ne le voit qu’à la 83e et à 87e mais c’est suffisant pour deux buts. C’est à ça qu’on voit la force des grands joueurs. Certaines équipes parcourent des mètres et des mètres mais ne sont pas récompensées alors que d’autres frappent au bon moment.

Qui gagnera la Ligue des Champions et pourquoi ?

C’est difficile d’émettre un jugement. Ce n’est pas l’équipe qui jouera le mieux mais celle qui sera la plus forte en défense et en attaque. Dans le football, la vérité vient toujours des deux rectangles.

Et si vous deviez laisser parler votre c£ur ?

Je dirai Milan pour tous les Italiens de Belgique. Sinon, le Real Madrid. Dernièrement, je suis allé assister à Madrid-Villarreal (3-1). Il a suffi que le Real accélère trois fois pour marquer. Je viens d’en parler à Sébastien Chabaud, qui joué en Espagne. Il a eu la chance de disputer un match contre les Madrilènes et m’a di :  » Quand tu joues là-bas, tu n’as le temps de réfléchir. Tu te contentes de courir après le cuir et tu ne vois presque rien. Une fois que tu presses un homme, le ballon a déjà circulé entre plusieurs joueurs. C’est à peine si tu ne leur demandes pas de te le donner. Et quand tu parviens à l’obtenir, tu es trop fatigué pour en faire un bon usage « .

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