Le PSG frappe fort

Le club parisien a attiré Giuly et Makelele.

Après deux saisons de galère, le PSG, qui a toujours possédé une masse salariale qui devait en faire un candidat au titre, veut retrouver des ambitions. Le club parisien qui a dû attendre la dernière journée pour se sauver, a tiré les leçons. Ainsi, en gardant comme entraîneur Paul Le Guen, le PSG montre clairement qu’il croit au projet du Breton et qu’il veut construire sur le long terme. Par contre, la philosophie et les dirigeants ont changé. Exit Alain Cayzac. Et salutations à Charles Villeneuve, l’ancien patron des sports de TF1, au style plus clinquant. On lui a déjà reproché ses lacunes en football mais on loue ses réseaux. Grâce à son ami Arsène Wenger, il a eu accès aux salons des grands clubs européens. Et ses anciennes fonctions lui avaient déjà permis de tisser des liens avec les joueurs de l’équipe de France.

C’est grâce à Villeneuve que le premier gros transfert du PSG, l’arrivée de Claude Makelele, a pu être entériné. C’est au restaurant que possède Makelele à Paris que Villeneuve avait notamment fêté son départ de TF1. A 35 ans, le médian défensif de Chelsea revient donc en France (cela faisait deux ans qu’il envisageait un retour sur ses terres) avec un salaire revu à la baisse mais une possibilité de reconversion au sein du PSG à l’issue de sa carrière.

Ce transfert faisait suite à celui de Ludovic Giuly, l’ancien joueur de Barcelone, qui ne remplissait plus qu’un rôle de joker à l’AS Rome. Là aussi, le PSG était sur le coup depuis au moins deux ans. En attirant le médian de poche, Paris reforme l’ancien duo de choc monégasque (Giuly et Jérôme Rothen) qui avait conduit le club du Rocher en finale de la Ligue des Champions en 2004. Vu son âge (32 ans), Paris n’a pas dû débourser une somme astronomique (2,5 millions d’euros). Makelele, qui s’est vu confier le brassard de capitaine par Le Guen, avait, lui, réussi à s’arranger avec Chelsea, qui l’avait libéré pour services rendus et ce, malgré le profond attachement qui lie le Français au patron russe, Roman Abramovitch.

Ces deux transferts, conjugués aux arrivées de Guillaume Hoarau, le meilleur buteur de Ligue 2 avec Le Havre qui avait déjà conclu un accord avec Paris en janvier, et de Stéphane Sessegnon, le médian béninois de Le Mans, fortement courtisé et qui a coûté 9 millions d’euros, ont lancé le mercato parisien.

Ces arrivées marquent également un changement de cap. La politique de rajeunissement entamée par Le Guen, qui n’avait pas hésité à confier le brassard de capitaine au jeune Mamadou Sakho pour sa première titularisation, a été remisée au placard. Place à l’expérience, la cohorte de jeunes lancés dans le bain la saison dernière étant priée de se trouver un nouvel employeur. L’attaquant David Ngog a compris le message. Il a signé un contrat de quatre ans à Liverpool.

SAINT-ETIENNE a transféré le défenseur de Nancy, Sébastien Puygrenier, 26 ans, pour quatre ans et 5 millions d’euros. Saint-Pétersbourg était pourtant sur le coup, le défenseur lorrain ayant même visité les installations du club russe vendredi dernier.

BAKARY KONE, l’attaquant ivoirien de Nice, a été libéré et transféré à Marseille pour 9 millions d’euros.

DIEGO PLACENTE, le défenseur argentin de Leverkusen, a signé à Bordeaux qui enregistre le départ de l’Argentin Alejandro Alonso à Monaco.

THORSTEN HELSTAD, l’attaquant norvégien de Brann Bergen, a signé au Mans pour trois ans.

JOHN MENSAH, le défenseur ghanéen de Rennes, a paraphé un bail de cinq ans avec Lyon. Prix du transfert : 8,5 millions d’euros.

MONACO s’active enfin sur le marché. Outre l’arrivée d’ Alonso, les Principautaires ont frappé un grand coup marketing en attirant l’Américain Freddy Adu, qui militait à Benfica.

GUIRANE NDAW, le défenseur de Sochaux, a signé à Nantes, qui a confié le poste de gardien titulaire à Tony Heurtebis, au grand dam de la nouvelle recrue, Jérôme Alonzo.

RENNES s’est qualifié pour la Coupe UEFA après une série de tirs au but longue de 24 essais face à Simferopol (Ukr).

FABIO SANTOS, le milieu de Lyon, a été très sérieusement touché au visage, lors d’un choc avec le Nancéen Moncef Zerka. Les médecins ont diagnostiqué une fracture mandubilo-orbitaire (pommette et orbite) du côté gauche du visage et ont décidé que la pose d’une petite plaque se révélait nécessaire. Le Brésilien manquera donc le début de la compétition. Fred, touché à une tendinite au genou, et Keita, ménagé suite à une récente opération à un bras, devraient faire l’impasse sur le Trophée des Champions.

MOUSSA SISSOKO, le jeune milieu de Toulouse (18 ans), a prolongé jusqu’en 2012. Pour sa première saison, il a disputé 30 rencontres de L1 et 4 de Coupe d’Europe.

ADIL RAMI, le défenseur de Lille a trouvé un accord jusqu’en 2012

STéPHANE VANDE VELDE

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