LE pavé DE MUNARON

Né le 18 avril 1958 à Roubaix, AlainTirloit a joué au football à Lille, Noeux-les-Mines, Lens, Mulhouse et Beauvais.  » J’ai commencé à Lille comme Cadet « , se souvient-il.  » Lorsque je suis passé à Noeux-les-Mines, j’ai eu la chance de côtoyer GérardHoullier : un entraîneur que j’ai retrouvé à Lens par la suite. J’ai joué en D1 et en D2, comme défenseur central. Beauvais fut mon dernier club. J’ai arrêté ma carrière à 28 ans parce que j’estimais avoir fait le tour de la question et que je souhaitais tenter autre chose, tout simplement. Mon meilleur souvenir de footballeur ? Il y en a plusieurs. Je citerais notamment les montées en D1 avec Lille et Lens. Ou tout simplement, le jour où j’ai signé un contrat professionnel. Je me souviens aussi d’une saison avec Lens où l’on s’est qualifié pour la Coupe de l’UEFA et où l’on a rencontré successivement trois équipes belges : La Gantoise, l’Antwerp et Anderlecht. C’est cette année-là, en 1983, que s’est produit le fameux épisode du ballon dévié dans le but de JackyMunaron par un pavé lancé des gradins. Ce soir-là, j’étais sur le banc des remplaçants lensois ».

Au terme de sa carrière, Alain Tirloit est resté dans le football. Il a occupé différentes fonctions, dans les deux clubs du Nord. Il fut responsable de la communication et du marketing à Lens, sous la direction du président des présidents français, Gervais Martel.

De 1997 à 2002, il fut agent de joueurs.  » J’ai eu la chance de compter un champion du monde dans mon portefeuille : Bernard Diomède. J’ai également eu des joueurs comme Eric Sikora et Jean-Guy Wallemme. De 2002 à 2003, il fut directeur sportif à Lille, où il succéda à Pierre Dréossi parti à Rennes.  » Au total, en comptant mes années comme joueur, j’ai passé 15 ans au LOSC et autant au RC Lens. Il n’y a donc pas d’incompatibilité à travailler dans ces deux clubs voisins mais très différents. Le Racing est un club plus populaire, alors que Le LOSC est réputé plus bourgeois. Alors que la ville de Lens compte à peine 38.000 habitants, le stade Bollaert accueille 40.000 spectateurs à chaque match. Lille est une vaste métropole d’un million d’habitants, mais le Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq n’accueille que 13.000 spectateurs. Le stade, il est vrai, est très froid et pas très accueillant « .

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