LE PARADOXE DES CLUBS BELGES

Bruges bien placé pour accéder au deuxième tour.Après la cinquième journée du premier tour de la Ligue des Champions, sept places restent encore à distribuer. Il suffit de faire le tour des groupes pour voir que Dortmund, Arsenal, le Real Madrid, la Juventus, Milan, Valence, Manchester, Leverkusen et Barcelone sont déjà qualifiés pour le deuxième tour. Il reste donc sept places à pourvoir. Si des clubs comme Rome, Kiev, Liverpool ou La Corogne sont en ballottage favorable, la situation est moins limpide dans les autres poules, notamment dans le groupe D où l’Inter, l’Ajax et Lyon sont toujours candidats à la promotion.

Après la cinquième journée du premier tour de la Ligue des Champions, sept places restent encore à distribuer. Il suffit de faire le tour des groupes pour voir que Dortmund, Arsenal, le Real Madrid, la Juventus, Milan, Valence, Manchester, Leverkusen et Barcelone sont déjà qualifiés pour le deuxième tour. Il reste donc sept places à pourvoir. Si des clubs comme Rome, Kiev, Liverpool ou La Corogne sont en ballottage favorable, la situation est moins limpide dans les autres poules, notamment dans le groupe D où l’Inter, l’Ajax et Lyon sont toujours candidats à la promotion.

Genk, l’exemple

Tout d’abord, il n’est pas normal de jouer sur un terrain dans un état aussi lamentable que celui de l’AEK Athènes. Le Racing a été, au niveau belge, le club le plus représentatif: par son style de jeu et son système, qu’il a conservé à chaque fois. Genk a fait très bonne figure sur la scène européenne, ce qui peut paraître paradoxal car il est éliminé. C’est dommage, cette deuxième journée à Madrid, car à cause de cette sévère défaite (6-0), on pourrait croire que le scénario a été négatif alors qu’il ne l’est pas pour autant.

Bruges: la défense trop basse

En étant deuxième à la dernière journée, Bruges a réussi un beau parcours. Dans l’absolu, ce n’est pas si mal. Mais c’est aussi paradoxal dans la mesure où le Club a été battu par Barcelone. Si on y regarde de plus près, le Barça a utilisé les mêmes armes qu’à l’aller: un jeu technique et la possession de balle. En conservant le ballon et en le faisant circuler, Barcelone a promené Bruges et a fait ce qu’il voulait. Ce style de jeu n’est pas synonyme d’occasions de but, mais quand une équipe a le ballon, elle peut se révéler dangereuse. Et puis l’adversaire doit toujours courir pour venir le chercher. De ce côté-là, on a pu constater un certain manque de perçant de la part du Club Brugeois. Les hommes de Trond Sollied ont éprouvé beaucoup de mal à récupérer le ballon surtout parce que leur ligne défensive était très basse. Ainsi, les médians doivent courir tout le temps pour récupérer le ballon et deviennent moins précis parce qu’ils sont de plus en plus fatigués. La défense de Bruges n’était pas à bonne distance et a commis une erreur de positionnement que les Espagnols avaient prévue dans leur scénario.

Pour le match décisif contre le Lokomotiv, l’erreur serait de se mettre dans la peau des Brugeois. C’est bien dans celle des Moscovites qu’il faut se glisser. Les Russes doivent absolument gagner et cela va libérer les Brugeois d’une certaine pression. Et, comme jusqu’ici, ils n’ont pas encaissé beaucoup de buts, ils possèdent une bonne chance d’aller s’imposer là-bas.

Les règles du jeu et le complexe français

Une victoire de Bruges est impérative si Galatasaray bat Barcelone. Un scénario qui est envisageable comme l’a prouvé la défaite de Manchester à Haïfa. On peut comprendre la déception des joueurs de l’Olympiakos mais cela fait partie des règles du jeu. Quand on accepte de participer à un championnat, comme la Ligue des Champions, il faut s’attendre à de tels résultats. C’est le cas en championnat de Belgique, quand les dernières journées comptent pour du beurre, et que l’on en profite pour aligner des joueurs qui n’ont pas encore reçu leur chance ou carrément des jeunes. Maintenant, on a trop tendance à parler du noyau B du Real ou du noyau B de Barcelone et à sous-entendre que ce sont des joueurs de sixième zone. Qu’on ne s’y trompe pas, ce sont des éléments de valeur qui font partie du noyau A et que le club inscrit en début de saison sur les listes à remettre à l’UEFA.

En Belgique, de nombreuses personnes n’arrêtent pas de dire que notre championnat est nettement moins bon que le français, au point d’en faire un complexe. Que voit-on à ce stade de la compétition? Aucun club français n’est encore qualifié, Auxerre étant déjà éliminé.

La chance d’Anderlecht

Anderlecht a eu la chance de bénéficier d’un tirage favorable aussi bien au premier qu’au deuxième tour. Ces Danois, que l’on annonçait redoutables, étaient assez faibles et le Sporting aurait même pu gagner par un plus gros score. Une chose est certaine Midtjylland n’est pas à la hauteur des équipes qui vont se retrouver au prochain tour.

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