Le Mexique aujourd’hui

Par un curieux hasard, l’équipe de football de Toluca est également surnommée los Diablos Rojos. Elle évolue tout en rouge, fut championne en 1999 et aligne actuellement l’attaquant international paraguayen José Cardozo. Par déduction, le stade de Toluca a été baptisé el Infierno, l’Enfer. Cette semaine-là, d’ailleurs, cela avait chauffé. Au Mexique, on parlait beaucoup des incidents ayant émaillé le match de championnat entre Toluca et America. Des bagarres avaient éclaté aux alentours du stade entre groupe de supporters. Des chaises avaient été lancées et il y avait eu quelques blessés légers. Rien de dramatique, par rapport à ce qui se passe régulièrement en Argentine, par exemple.

Le Mexique a la chance d’être relativement épargné par le hooliganisme. L’ambiance dans les stades est bon enfant. On crie, on chante, on encourage ses partenaires et, quelques fois, on le provoque un peu verbalement, mais cela n’avait jamais été plus loin. Ici, le supporter a encore l’habitude d’aller au football en famille.

Lors d’un match de Copa Libertadores au stade Aztèque, on enregistre quelques coups de sifflet à l’adresse de l’équipe adverse, comme partout, mais aucune agressivité réelle.

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