Le jeu des réveillons

Vu que je suis arbitre souverain, vous ne bronchez pas si mes solutions ne sont pas les vôtres. Vous déchaînez mon admiration si vous avez trouvé les 100 mots/mystères. J’accorde ma considération à ceux qui ont atteint les 90. Vous restez convenables si vous êtes parvenus à 80. Sous 65, je m’interroge sur vos motivations. Moins de 50 ? Vous êtes pétés comme à l’école, c’est à se demander pourquoi vous lisez Foot Mag…

Finale du Mondial 2018. Après les hymnes nationaux, dès la 1′, nos diables scorent par l’intermediaire de Carrasco sur effort personnel : A la 9′, E.Hazard nous fait le coup du foulard et double l’ecart malgré Casemiro et ses épaules de demenageur. Puis, Meunier active ses grands compas, s’offre un grand pont sur Neymar et decoche un tir d’une précision …diabolique, forcément ! Au quart d’heure, bon de sortie pour Kompany qui revient d’une longue indisponibilite pour blessure et a faim (soif) de football : il quitte l’arriere-garde, ce que certains appellent un dépassement de fonction ! Witsel, notre metronome, lui crée le decalage et un boulevard s’offre à Vincent, qui ne laisse pas l’ombre d’une chance à Ederson. A la 28′, Marquinhos manie la grande faucheuse sur Januzaj, qui fêtait sa première cape en match officiel : penalty, que Benteke convertit sans sourciller, impitoyable pour le gardien auriverde !

Pour le Brésil, c’est la totale ! Il est dans les cordes, c’est la soupe à la grimace, ce n’est même plus une équipe qui doute, elle est en pleine deconfiture. L’addition est salee, d’autant que les Belges continuent à faire fleche de tout bois. A la 38′, De Bruyne eclabousse le monde de son talent et devient une légende vivante : c’est dur à croire mais, les quatre fers en l’air, il réussit à la fois une bicyclette et une talonnade à la madjer : 6-0, c’est du foot-samba, mais pas du côté qu’on croyait ! Pour une fois, ce n’est pas à Courtois qu’on doit une fiere chandelle, lui et ses compatriotes sont sur le velours : comment Willian and Co pourraient-ils briguer la victoire ?

D’autant qu’après la pause, Alderweireld se sent les coudees franches, sort de sa defense à trois et se charge d’alourdir (aggraver) le score, en fusillant à bout portant l’infortune keeper carioca. Chadli, Vertonghen, Vermaelen et Ciman (mais aussi Depoitre qui revient souvent preter main forte à sa defense) savent qu’ils jouent dans la cour des grands : ils imposent leur impact physique, en respectant à la lettre les consignes du coach, en privilegiant le collectif : avec 88 % de possession de balle, ils ont la maitrise du jeu, les adversaires se heurtent à un véritable mur, et Th.Silva fulmine :  » Vous jouez petit bras ! Nous ne sommes nulle part, ceci n’est pas dans l’adn brésilien ! Il ne suffit pas de paraitre, videz-vous les couilles, chacun son homme, et faites-vous respecter ! Nos supporters n’ont guère d’occasions de vibrer ! ! Ce ne sera pas du tout cuit, mais il faut savoir forcer la chance, il faut trouver la faille !  »

Mais pour couronner le tout et boucler la boucle, Nainggolan, qui vient de suppleer Fellaini, cherche la verticalite pour atteindre Mertens : vif-eclair (argent), notre format de poche permet ainsi à R.Lukaku de trouver lui aussi le chemin des filets et de fixer le score. 8-0, avalanche de buts, les Diables sont champions du monde ! Et personne ne se rendit jamais compte qu’à 11 contre 18, le Brésil avait joué en inferiorite numerique…

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