LE GUIDE « RENÉ »

Depuis samedi, les Diables Rouges en savent beaucoup plus sur le Mondial qui les attend. A Busan, où avait lieu le tirage au sort, Robert Waseige n’a sans doute pas manqué de s’entretenir avec René Desaeyere. L’ancien entraîneur de Beveren et du Standard devrait en effet lui être de bon conseil puisqu’il a travaillé tant en Corée du Sud qu’au Japon. Actuellement sans club, il devrait d’ailleurs bientôt organiser des voyages vers ces deux pays à l’occasion de la Coupe du Monde. C’est, du moins, ce qu’il a confié à notre confrère de Het Nieuwsblad.

Alors que l’Union Belge ne cachait pas que sa préférence allait à un séjour au Japon, pour Desaeyere, il n’y avait pas de souci à se faire. « Les hôtels sont aussi bien d’un côté que de l’autre. Peut-être y a-t-il simplement moins de terrains d’entraînement en Corée, ce qui implique des déplacements plus longs », dit-il. « Ne croyez pas qu’il y a moins d’embouteillages en Corée qu’au Japon Simplement, on peut se déplacer en bus dans tout le pays ».

Pour ce qui est du caractère des gens, Desaeyere estime qu’il faut relativiser l’image du Japonais soumis: « Il a plutôt un complexe de supériorité. Mais il est vrai que les Sud-Coréens sont beaucoup plus extravertis. Plus agressifs, aussi ».

Desaeyere pense que cette différence de mentalités se remarquera dans l’organisation du tournoi : « La collaboration entre les deux comités organisateurs est minime. Le Japon aurait préféré être tout seul. D’un point de vue économique, ce pays est plus fort. Mais la Corée du Sud se remet bien du krach qu’elle a connu voici quelques années et est toujours le plus grand fabricant de bateaux au monde ».

Le coût de la vie dans ces deux pays effraye les supporters belges et ce ne sont sans doute pas les paroles de Desaeyere qui vont les rassurer : « A Tokyo, un café coûte 250 francs. A Séoul, c’est 200 francs. Pour ce qui est de la nourriture, elle est bien plus fine et meilleure au Japon qu’en Corée, où tout est très épicé ».

Quant aux bonnes manières, Desaeyere vous conseille de les laisser en Belgique: « On peut péter et roter en public. Les gens recrachent également ce qu’ils ont dans la bouche. Par contre, se moucher en public est très impoli! » (P. Sintzen)

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