LE GÉANT SE RÉVEILLE

Avec Wigan et les Bolton Wanderers, le club du nord constitue la révélation de la saison et rêve d’Europe. Il s’est déjà inscrit pour l’Intertoto mais espère se qualifier pour la Coupe UEFA, voire la Ligue des Champions. Il se remémore avec bonheur ses heures de gloire, dans les années 90.

Quand, en 1991, le milliardaire Jack Walker a commencé à investir dans le club, le géant s’est éveillé. Le manager Kenny Dalglish, arrivé en octobre 1991, a promu les Blackburn Rovers en Premier League, via les playoffs, et y a terminé sixième lors de la première saison. La phalange d’ Uncle Jack a été championne en 1995, sous l’impulsion du duo d’attaque Alan ShearerChris Sutton.

Après lE décès de Walker, le 18 août 2000, le club a dû se serrer la ceinture. Il a été relégué. Graeme Souness l’a extirpé du trou par des renforts spécifiques et une excellente formation des jeunes. Damien Duff, Matt Jansen et David Dunn ont émergé en équipe fanion. Blackburn est remonté parmi l’élite, a gagné la Coupe de la Ligue et s’est qualifié deux fois de suite pour la Coupe UEFA.

La demi-finale de la Cup contre Arsenal a été le clou de la saison passée mais en championnat, rien n’allait, jusqu’à ce que big spender Souness rejoigne Newcastle et soit remplacé par Mark Hughes, à la mi-septembre. L’ancien attaquant a remis de la discipline en ses rangs et leur a rendu leur rage de vaincre. Les Rovers sont redevenus une équipe difficile à démanteler. Ils ont évité la relégation assez aisément, grâce à la qualité de leur défense. L’été dernier, le club a été paisible sur le marché des transferts : seule l’attaque avait besoin de sang neuf. Blackburn a transféré Craig Bellamy de Newcastle pour quelque huit millions d’euros.

Les projets de Hughes, surnommé Sparky, ont parfaitement fonctionné. Il aligne une défense quasiment imprenable, un entrejeu solide avec un Morten Gamst Pedersen particulièrement opportuniste et le rapide Bellamy en pointe. Sur ses terres, à l’Ewood Park, Blackburn est presque invincible. En quatorze matches, il s’est imposé onze fois.

F. VANHEULE

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