Le distrait et l’anti-machos La vie à 2 : Philip et Sabine Haagdoren

Quels sont vos loisirs favoris?

Philip Haagdroren (31 ans) : En-dehors du football, je m’occupe surtout des enfants, Luca et Demi, ainsi appelée en référence à Demi Moore. Luca a presque deux ans et demi, Demi a cinq ans. J’aime travailler dans le jardin. Je joue au golf avec Robby Van de Weyer, mon coéquipier. La musique m’intéresse beaucoup. J’adore le hard. Le CD de Limp Bizkit est un de mes préférés. J’ai déjà assisté aux concerts d’U2 au Sportpaleis d’Anvers.

Avez-vous des rêves?

Plus vraiment. J’espère jouer le plus longtemps possible. Une fois ma carrière achevée, je devrai tourner la page et entamer une nouvelle vie. J’espère rester dans le milieu mais je sais que ce n’est pas toujours évident. Parfois, je pense à l’avenir. Je serais rassuré de savoir déjà maintenant à quoi ressemblera ma vie au terme de ma carrière active.

Aimez-vous surfer?

Non! Nous n’avons même pas encore d’ordinateur. J’y ai toujours été opposé. Je n’aime pas ces machins technologiques mais je comprends qu’ils deviennent indispensables. Personnellement, j’attache beaucoup d’importance au contact social. Par exemple, je veux que les enfants fréquentent un club de sport, dans quelques années. Peu importe ce qu’ils feront: gymnastique, tennis… Je préfère aussi qu’ils jouent dehors avec leurs camarades plutôt que de rester enfermés dans une pièce derrière un écran d’ordinateur.

Si vous pouviez revivre une période de votre vie, laquelle serait-ce?

Sans aucun doute ma jeunesse! Surtout au moment de l’école primaire. J’étais dehors toute la journée avec mes copains: vélo, football, jeux…

Qu’est-ce qui vous donne des sensations?

Inscrire un but, en football. Sinon, quand je joue au golf, pouvoir envoyer la balle à quelques centaines de mètres est un plaisir. Pour le reste, je n’aime pas trop les choses spectaculaires. Par exemple, vous ne me verrez jamais effectuer un saut en benji.

Quelle a été la situation la plus gag de votre vie?

Une fois, je suis parti en week-end avec des amis. Je devais dormir dans une tente mais une fois arrivé sur place, je me suis rendu compte que j’avais oublié la tente. J’ai passé la nuit à terre, dans le couloir du mobilhome. Comme je suis relativement distrait, ce genre de choses m’arrive souvent.

Votre lecture favorite?

Je lis fort peu. Je parcours les journaux mais c’est tout. A la télévision, je regarde essentiellement les programmes sportifs. J’apprécie les bons films.

Quelle est la plus grande qualité de Sabine?

Elle est très active, sociable et entreprenante. Je l’admire car elle est là vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour les enfants et moi. Elle m’a rendu plus dynamique. Avant, j’avais tendance à laisser les choses en plan.

De tous les pays visités, lequel vous a le plus impressionné?

En général, je n’en ai pas vu grand-chose. Pendant les stages ou même lorsqu’on joue à l’étranger, on se limite à l’hôtel et au terrain. Je conserve de bons souvenirs de Salou mais ça remonte à ma jeunesse. A cette époque, mes parents m’y emmenaient chaque année en vacances et je me suis attaché à la ville. Ça relève plutôt de la nostalgie. Maintenant, Salou est surtout réputée pour sa vie nocturne mais avant, elle était très différente. J’aimerais aussi découvrir l’Europe du Nord, voir comment les gens y vivent…

Comment vous êtes-vous connus?

Sabine Vandenbon (29 ans) :En sortant. Nous fréquentions la même salle de snooker. Nous vivons ensemble depuis huit ans, nous nous sommes mariés il y a six ans.

Votre vie a-t-elle beaucoup changé depuis que vous vivez avec Philip?

J’ai arrêté de travailler mais plutôt à cause des enfants. Pour l’instant, je consacre tout mon temps à leur éducation et à l’entretien de la maison mais j’avoue que ça m’est parfois pénible. A la naissance des enfants, je ne m’ennuyais pas une seconde mais ils grandissent et je me sens parfois seule. Je suis d’un naturel sociable, j’aime le contact avec les autres. Je vais certainement reprendre une activité dès que le cadet ira à l’école. Je ne sais pas encore s’il s’agira d’un travail ou d’un hobby.

Etes-vous sportive?

Pas vraiment, même si je le voulais. Je commence des activités mais je n’ai pas le courage de les poursuivre.

Attachez-vous de l’importance à votre apparence?

Oui, j’estime qu’elle est très importante. Peut-être parce qu’avant, j’étais coiffeuse. J’aime aussi les beaux vêtements, pas seulement pour moi, aussi pour Philip et les enfants. N’allez pas penser que je suis fixée sur la façade et que le reste ne m’intéresse pas, mais il faut être soignée. La mode m’intéresse aussi, même si je n’achèterai jamais un vêtement simplement parce qu’il est in. J’aime faire des emplettes avec une amie car avec Philip, ça devient une corvée pour les deux. Nous ne nous y plions que quand il a besoin de quelque chose. On entre dans une boutique, il essaie et on sort. Pour moi, c’est plutôt flâner, regarder, essayer, ressortir…

Qui a aménagé votre intérieur?

Nous habitons ici depuis deux ans. Nous avons arrangé la maison ensemble. Je voulais qu’elle soit très lumineuse. Il est très difficile d’arranger une maison car il y a un tel choix… Parfois, il m’arrive de me tromper et après coup, je me dis que ça ou ça aurait été si joli.

A quoi ressemble l’homme idéal?

A Philip! Je n’aime pas les machos ni les hommes qui veulent se faire remarquer. Il est d’un naturel calme, un peu renfermé. J’aime bien.

Qu’aimez-vous particulièrement faire?

Le soir, rester tranquillement à la maison, ou partir à deux, voire avec un autre couple, pour quelques jours. Nous pouvons laisser les enfants à leurs grands-parents pour deux nuits.

Comment éduquez-vous vos enfants?

Je suis assez sévère, Philip est plus coulant. C’est surtout dû au fait que je suis toute la journée à la maison et qu’il voit moins les enfants. Ils l’écoutent d’ailleurs plus facilement.

Quelles sont vos vacances idéales?

Pour moi, c’est un bon hôtel, du beau temps et une piscine. Je prends des bains de soleil. Philip, lui, préfère des vacances plus dynamiques.

Comment résolvez-vous le problème?

Je reste au bord de la piscine et lui est dedans avec les enfants. Cette année, nous sommes allés en Turquie. Ça nous a plu.

Avez-vous des animaux de compagnie?

Non, bien que nous y ayions déjà pensé. Je suis très ordonnée. En plus, il est plus diffiicle de s’absenter quand on a un animal. Je ne voudrais pas l’abandonner ni ennuyer la famille ou les amis quand nous partons en voyage.

Ilse Peleman

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