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Le chouchou Leclerc

Charles Leclerc a prolongé son contrat chez Ferrari jusqu’en 2024. À de meilleures conditions mais toujours à un tarif nettement inférieur à celui dont jouit son coéquipier Sebastian Vettel.

Charles Leclerc (22 ans) détient l’avenir de Ferrari. Le constructeur italien a transféré le Monégasque de Sauber en septembre 2018 et lui a offert un contrat  » d’au moins quatre ans  » mais après une seule saison, la scuderia était déjà convaincue : Leclercq va être le successeur de Kimi Räikkönen, qui lui a offert son dernier titre mondial en 2007.

Les observateurs estiment le signal important. La saison prochaine, le jeune pilote est encore l e partenaire de Sebastian Vettel (32 ans) mais le contrat du quadruple champion du monde prend fin en décembre 2020 et il n’est pas certain que l’Allemand fasse encore partie des projets du patron de l’écurie, Mattia Binotto.

 » Au fil de la saison, c’est devenu de plus en plus clair : nous devions évoquer une prolongation de contrat « , réagit la direction de l’équipe transalpine, qui a intégré Leclerc dans la Ferrari Driver Academy en 2016 et l’a vu dominer d’emblée le championnat GP3. Selon la presse italienne, Leclerc peut gagner neuf millions par saison, soit trois fois plus que durant sa première année à Maranello. Ce ne sont encore que des cacahuètes par rapport au salaire de Vettel, estimé entre 35 et 40 millions par an. Seul Lewis Hamilton, qui sera également libre en décembre prochain, gagne encore plus : environ 50 millions d’euros.

Le contrat de Vettel ennuie la direction de Ferrari, d’autant que la saison écoulée, Leclerc a fait mieux en s’adjugeant les GP de Belgique et d’Italie, ses premiers succès, alors que l’Allemand n’a franchi la ligne en premier qu’à Singapour. En outre, le Monégasque a obtenu sept pole-positions. Nul n’a fait mieux l’année passée, Vettel se contenant même de deux poles. Au classement général, Leclerc est quatrième, derrière Hamilton, Valtteri Bottas et Max Verstappen, avec 24 points d’avance sur son coéquipier.

 » 2019 a été fantastique mais je suis impatient de tisser des liens encore plus étroits avec tout le monde au sein de l’équipe « , a réagi le Monégasque à la prolongation de son contrat, qui modifie les rapports de force au sein de Ferrari. Si le jeune pilote était encore dans l’ombre de Vettel en 2019, le duel sera complètement ouvert à partir du mois de mars.

Ça rappelle la saison 2014, quand Vettel, après quatre titres mondiaux d’affilée avec Red Bull, a été dominé au sein de l’équipe par un nouveau, Daniel Ricciardo, troisième au classement, soit deux places devant l’Allemand, et a rejoint Maranello au terme de l’année. Toutefois, Vettel reste combatif, même si d’aucuns pensent qu’il va disputer sa dernière saison en Formule Un.  » Je suis convaincu de pouvoir offrir un nouveau sacre mondial à Ferrari. Je n’ai peur de personne. « 

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