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Le Cercle mise sur l’esprit d’équipe et la rage de vaincre

L’association entame la saison sous la devise  » we beat as one « .

Le nouveau slogan reflète tout ce qui a manqué au Cercle la saison passée. Il a achevé la saison en perdant, n’ayant plus gagné de match en championnat régulier après le Nouvel An et ayant été la pire équipes des PO2. En-dehors du terrain,  » la grande famille du Cercle  » n’a pas toujours été unie. À l’aube de cette saison, on insiste très fréquemment sur le fait que seul l’intérêt du Cercle compte. Lisez : c’est valable pour le management professionnel mais aussi pour les membres de l’ASBL et les bénévoles comme pour les représentants de l’AS Monaco, l’actionnaire majoritaire.

C’est également le discours du directeur sportif François Vitali : un petit club professionnel qui avait un pied en amateurs il y a deux ans doit faire preuve d’humilité et comprendre que son principal talent, c’est le travail et une collaboration sans tache, s’il veut pouvoir rivaliser avec des clubs de plus grande envergure. Ces points ont été décisifs dans le choix de l’entraîneur : son compatriote Fabien Mercadal (47 ans), qui a effectué son stage à l’étranger au Standard, pour obtenir sa licence, est réputé en France pour sa passion et la solidarité qu’il parvient à insuffler à ses joueurs. Après une carrière de défenseur en amateurs, il a entraîné Gap HAFC puis est devenu entraîneur adjoint à Amiens. En 2012, il a été suspendu pour six mois pour brutalité, durant un match de championnat contre le FC Metz. Devenu T1, il a successivement dirigé l’USL Dunkerque, Tours et le Paris FC avant de recevoir sa chance en Ligue 1 la saison passée avec Caen, un club yo-yo. En février, il a été assisté par l’expérimenté Rolland Courbis mais ça n’a pas suffi à assurer le maintien du club.

Contrairement à son prédécesseur, Laurent Guyot, Mercadal n’a pas beaucoup travaillé avec les jeunes mais d’après Vitali, cette différence ne résulte pas d’un changement de stratégie.  » Le développement des jeunes demeure une partie du projet mais il implique aussi de leur insuffler assez de caractère pour vouloir remporter chaque match. Nous n’avons peut-être pas assez bien communiqué à ce propos. En tout cas, l’objectif n’était pas de perdre tous les matches.  » Le fait est que Guyot justifiait fréquemment sa composition d’équipe en faisant allusion au projet et que lors de son embauche comme T1 de l’US Boulogne, il vient de déclarer qu’il voulait prouver qu’en plus d’être un formateur, il était capable d’obtenir des résultats. Quoi qu’il en soit, le Cercle compte fournir de meilleurs joueurs à son successeur.

Après la montée la première saison suivant la reprise et le maintien la deuxième, le projet en est à l’heure de vérité, d’après le président Frans Schotte : il faut créer une plus-value. Traduction : il faut enrôler plus de footballeurs qui renforcent le Cercle, des joueurs propriétés du Cercle, susceptibles de lui offrir une plus-value sportive et financière. Après tout, le Cercle s’est lié à l’AS Monaco pour retrouver vie et non pour être maintenu en état de coma artificiel.

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