Le cannabis dans le sport

La consommation des produits dérivés du cannabis est désormais très répandue chez les sportifs aussi !

Un simple rappel : en 2003, sur les 730 contrôles passés en Communauté française de Belgique, 50 cas positifs étaient enregistrés dont près de la moitié, 22 très exactement, pour consommation de cannabis. C’est la première substance détectée dans le cadre des contrôles antidopage.

Une consommation de cannabis est très facile à détecter au contrôle antidopage. La lente élimination de ce produit par l’organisme permet son identification dans les urines jusqu’à six semaines après consommation. Le problème vient parfois du fait que la personne plaide une consommation indépendante de la volonté du sportif : celle du fumeur passif. Ce fut notamment la défense du snowboarder canadien Ross Rebagliati pour conserver sa médaille d’or acquise aux Jeux Olympiques de Nagano en 1998 et il a finalement eu gain de cause. Mais depuis, on ne croit plus à cette excuse.

Aux Etats-Unis, des sportifs universitaires sont régulièrement pris comme les footballeurs Adarius Bowman, Fred Sparkman et Isaiah Thomas ou les basketteurs Rick Apodaca ou Wendell Gibson. En NBA, ce fut le cas de Lamar Odom et Isaiah Rider récemment et avant eux Allen Iverson et Chris Webber. Des confessions anonymes font état du fait que 60 % des joueurs de NBA fument régulièrement des joints ! En football, la FIFA a récemment suspendu le défenseur égyptien Amir Azmy et le gardien allemand Alexander Walke.

Cette drogue est banalisée. Puma sponsorise ainsi l’équipe de relais de Jamaïque sous le slogan  » stick stick stick « , effectuant le jeu de mots entre le bâton de relais et un des surnoms du joint. Sans parler de Dior et d’autres qui exploitent les couleurs du drapeau éthiopien… Mais que dire quand on trouve dans le commerce des sucettes parfumées au cannabis ?

QUESTION DE STYLE Le cannabis a-t-il des effets dopants ?

Cette substance peut améliorer indirectement la performance car elle a un effet calmant avant la compétition lorsque l’athlète est hypernerveux et un effet relaxant après la compétition. Utilisé de la sorte, le cannabis est donc un dopant qui permet de normaliser le psychisme. Il est strictement interdit en compétition. Pour l’Agence Mondiale Antidopage, il fait partie des substances spécifiques, interdites uniquement pendant les compétitions ; à l’inverse d’autres dopants interdits même en période d’entraînement.

Allison

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