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Le Bayern ne fait plus peur

Comme Niko Kovac, Louis van Gaal est resté sur trois matches sans victoire en 2010-2011. Le Néerlandais a été limogé.

Après le douloureux revers 0-3 face au Borussia Mönchengladbach, Uli Hoeness voulait bien faire en déclarant qu’il  » défendrait son entraîneur, Niko Kovac, jusqu’à la mort.  » En fait, il n’a fait qu’allumer la discussion sur le mandat de l’entraîneur de 46 ans. Le président a pourtant déjà critiqué Kovac, lui reprochant de faire tourner le noyau. Le Croate, né à Berlin et détenteur de la double nationalité, est un ancien joueur du Bayern, et jouit donc d’un certain crédit.

Mais quatre matches d’affilée sans succès, si on compte le 1-1 face à l’Ajax en Ligue des Champions, en plus des duels contre le SC Fribourg (1-1), le Hertha BSC (2-0) et ‘Gladbach (0-3), c’est synonyme de crise au Bayern, alors que Kovac n’est en poste que depuis une centaine de jours. Le champion n’est que sixième à l’issue de sept journées, à cinq unités du Borussia Dortmund. Samedi, il se déplace au VfL Wolfsburg avant de se rendre mardi à l’AEK Athènes.

Kovac, toujours empreint d’assurance, est aussi un excellent people manager, ce qui le rend populaire auprès des stars. Encore vert dans le métier, il a pris la relève au Bayern de Jupp Heynckes, après s’être distingué à l’Eintracht Francfort, avec lequel il a remporté la dernière finale de coupe d’Allemagne contre… le Bayern (1-3), succès qui a permis au club de se qualifier pour l’Europa League. Le 13 avril déjà, Hoeness et Cie avaient annoncé que Kovac avait signé au Bayern jusqu’en 2021.

Mais le Bayern ne fait plus peur. Kovac, qui procède en 3-4-2-1 et place l’accent sur la stabilité défensive en combinaison avec des flancs dynamiques, doit constater, comme le sélectionneur Joachim Löw, que le duo Hummels-Boateng, champion du monde en 2014, a perdu de sa sécurité. On lui reproche aussi de ne pas réussir à garder les egos ( James, Robben, Ribéry et Lewandowski) dans le droit chemin, ce qui entraîne le chaos en possession du ballon. En plus, le Polonais n’est plus que l’ombre de lui-même, comme lors du Mondial.

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