La vie à 2 : Wesley et Evy Sonck Fraises et reggae.

Quels sont vos loisirs préférés?

Wesley Sonck (22 ans): J’aime être en famille. Ça occupe une majeure partie de mes loisirs. J’aime également rouler à vélo, promener et faire du shopping, quand j’y suis obligé! Et je viens de commencer à jouer au golf à Hasselt.

Avez-vous des préférences musicales?

Je suis éclectique. Je suis un véritable mélomane et, que je le dise moi-même, je m’y connais. Pour moi, la musique est un hobby qui m’occupe tous les jours: en voiture, au club, pendant les repas, quand je suis à la maison. Attention, ça ne signifie pas que je passe tous les jours au magasin pour acheter des CD. Avant, j’habitais dans un café et il y avait un juke-box. C’est peut-être de là que vient mon amour de la musique. Le hard rock et la musique classique ne me plaisent pas vraiment. Renaissance, de Lionel Ritchie, est le dernier CD que j’ai acheté. Evy et moi avons accompagné le gardien Jan Moons et sa femme au concert des Ritchies et nous avons tellement apprécié ses chansons que nous avons acheté le CD. Evy et moi allons souvent à des concerts, d’ailleurs. Nous essayons de ne jamais rater les artistes que nous aimons quand ils se produisent en Belgique. Nous allons bientôt assister à un concert de Janet Jackson à Anvers.

A quel objet de votre intérieur êtes-vous le plus attaché?

Au bouquet de notre mariage, que nous avons séché. Sinon, aux photos de notre famille, que nous avons pendues dans le living, et à un cadre avec une photo de la nièce, décédée, d’Evy. Nous étions particulièrement attachés à cette jeune fille. Elle est morte à l’âge de 19 ans, de la mucoviscidose.

Avez-vous une idole?

En fait, je n’ai jamais admiré quelqu’un au point de conserver tout ce qui paraissait sur lui. J’éprouve beaucoup de respect pour les gens qui ont des dons extraordinaires, en sport et en musique, par exemple.

Qu’est-ce qui est susceptible de vous énerver?

J’ai la rage de vaincre et j’accepte mal la défaite. Quand nous perdons un match, mieux vaut ne pas m’adresser la parole dans l’heure qui suit. C’est inné. Je suis aussi le premier à me critiquer. Même quand nous gagnons, après le match, je repasse dans la tête les choses que nous aurions pu mieux faire. C’est encore pire quand nous avons perdu car dans ces cas-là, on ne voit que les aspects négatifs.

Votre relation est-elle empreinte de romantisme?

Nous nous connaissons depuis près de sept ans et nous sommes mariés depuis deux ans mais le romantisme reste. D’après moi, c’est mauvais signe quand il s’en va. Par exemple, nous pouvons apprécier le fait d’aller manger un bout ensemble ou d’aller au cinéma, quand mes beaux-parents gardent la petite, Amy, qui a 20 mois.

Comment avez-vous demandé Evy en mariage?

A la Saint-Sylvestre, chez mes beaux-parents. A minuit, je lui ai demandé de m’épouser. Elle savait bien que j’avais un cadeau pour elle mais elle ne s’attendait pas à ce que ce soit une bague. Nous nous sommes mariés un peu plus de six mois après.

Lisez-vous beaucoup?

Je lis le journal pour me tenir au courant de ce qui se passe. Et pas seulement les pages sportives. En général, les livres m’intéressent moins mais je vais quand même lire la biographie de Ruud Gullit. J’en ai déjà parcouru quelques passages dans le journal et son histoire m’a immédiatement séduit.

Que regrettez-vous?

Parfois, des choses que je dis ou que je fais. Je suis plutôt impulsif et j’ai tendance à dire ce que je pense. Parfois, je blesse des gens alors qu’en fait, ce n’était pas dans mes intentions.

Comment vous êtes-vous connus?

Evy Van der Smissen (23 ans): En fait, nous nous connaissons depuis l’école mais de vue. Notre relation a évolué quand j’avais dix-sept ans. J’avais changé d’école, entre-temps, et je travaillais au vestiaire d’une discothèque le week-end. Wesley y est venu quelques semaines d’affilée mais il n’a jamais dépassé le vestiaire. Je ne pense pas qu’il ait jamais vu l’intérieur de la discothèque.

Votre existence serait-elle très différente si vous n’étiez pas mariée à un joueur de football?

Complètement! Je peux difficilement me l’imaginer mais j’ai vraiment tout abandonné pour Wesley. Avant notre déménagement, j’avais ouvert un institut de beauté qui commençait à bien marcher et je donnais aussi des leçons de danse. Si je n’avais pas suivi Wesley, j’aurais donc un commerce et pas encore d’enfant. Je suis moi-même très sportive. Quand je rends visite à mes parents à Ninove, je vais au fitness, car je suis toujours abonnée au club local. Nous habitons depuis près d’un an à Diepenbeek et il est grand temps que je me trouve une occupation.

Aimez-vous le shopping?

Oui, comme la plupart des femmes, non? Ce n’est pas toujours évident avec la petite. Je préfère faire des courses avec ma mère. Nous sommes très liées et je peux toujours compter sur elle. Je ne suis pas vraiment la mode. Je n’achète un vêtement que lorsqu’il me plaît vraiment. D’après Wesley, dailleurs, j’ai un goût très particulier en matière d’habillement.

Comment occupez-vous vos journées?

Surtout avec Amy et le ménage: la lessive, le repassage. Il me reste des loisirs mais je n’ai encore rien entrepris. J’ai suivi des cours de danse ici mais ils sont achevés.

A quelles valeurs êtes-vous attachée dans l’éducation d’Amy?

L’amitié, l’honnêteté et la tolérance sont essentielles à nos yeux. Wesley est un papa sévère. Quand ça suffit, ça suffit vraiment. Récemment, Amy jouait avec la nourriture. Wesley l’a prévenue que c’était interdit. Comme elle ne voulait pas obéir, il l’a mise au lit pendant cinq minutes. Elle a compris que quand papa dit non, il le pense vraiment.

Quelles tâches ménagères sont dévolues à Wesley?

La vaisselle et la pelouse. Comme je n’ai pas d’occupation professionnelle, il ne doit pas faire grand-chose mais il est toujours disposé à donner un coup de main. Il estime que c’est ainsi que ça doit aller, bien qu’il n’ait pas été élevé comme ça. Il a un frère et aucun d’eux n’a jamais dû apporter sa contribution à l’entretien de la maison familiale.

Surveillez-vous son alimentation?

Quand même. C’est nécessaire, avec son métier. Nous mangeons beaucoup de poulet, de dinde et de pâtes. Il adore le poulet au riz et au curry. Les frites aussi, mais il ne peut presque jamais en manger. Et les fraises: il en est friand. Il les consomme sous toutes les formes possibles: glace, tarte, nature.

Quel est son principal trait de caractère?

Il est têtu! Quand il dit que c’est comme ça, ce n’est pas autrement. Après deux ou trois semaines, il finira par admettre que ce n’était pas juste mais sur le moment même, il est incapable d’admettre ses torts, même s’il sait pertinemment que l’autre a raison. Il dit qu’il tient cela de sa mère!

Votre destination de vacances préférée?

La Jamaïque, sans aucun doute. Je n’y suis jamais allée. Cette année, nous avons été en République Dominicaine mais je rêve de la Jamaïque. Sa culture et le reggae m’attirent beaucoup. Il semble que les gens, là-bas, restent fidèles à la légende de Bob Marley.

Ilse Peleman

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