La vie à 2 : BERTRAND LAQUAIT ET MARIE RAYER

Quelle profession exercez-vous ?

Marie Rayer (24 ans) : Opérateur aérien à l’Armée de l’Air. Je suis affectée à la base de Nancy. J’effectue le lien entre les pilotes de chasse et les différents contrôleurs aériens concernés par son trajet. J’établis un plan de vol, disons Nancy-Bruxelles. Ce travail demande beaucoup de précision. Les avions militaires volent dans un autre couloir que les vols commerciaux, par exemple, mais ils doivent respecter des balises, des bases. J’envoie le plan de vol à toutes les personnes concernées. En fait, je cherchais un travail sortant de l’ordinaire et j’ai découvert ça dans une petite annonce. Il fallait avoir passé son bac littéraire et avoir des connaissances en anglais. J’ai suivi une formation.

Vous allez mettre au monde une petite Clara en décembre. Comment combinerez-vous maternité et boulot ?

J’ai un congé de maternité de quatre mois. Il n’est pas exclu que je prenne ensuite un congé parental. Ma formation me permet de travailler partout. Ainsi, Euro Contrôle, à Bruxelles, fait la suite de mon travail. Je pourrais éventuellement y postuler.

Jusqu’à votre congé, vous avez fait la navette entre Nancy et Charleroi ?

Oui. Heureusement, nous avons douze semaines de vacances par an et j’ai jonglé avec les permanences et les récupérations pour regrouper mes jours de congé et rester plusieurs jours avec Bertrand.

Etes-vous sportive ?

Une sportive du dimanche ! Je ferai du vélo en excursion, par exemple. A Nancy, j’allais à la piscine mais plutôt pour les bains bouillonnants que pour aligner des longueurs ! J’aime plutôt lire : Zola, des pièces de théâtre… (Bertrand :  » Moi, j’achète une revue par semaine : Sport/Foot Magazine ! « ) Avant j’avais un aquarium, mais ça demande beaucoup d’entretien, je faisais du synthétiseur…

Qu’auriez-vous dit si on vous avait prédit que vous vivriez avec un footballeur ?

J’aurais ri ! Mon frère jouait au foot et chaque fois, il me disait :  » Je veux devenir professionnel « . Moi, je lui répondais que ce n’était pas possible, que c’était réservé à quelques privilégiés, comme Platini.

Quel genre d’homme est Bertrand ?

Nous nous complétons. Il m’apporte la stabilité. Il est posé, rassurant alors que je suis impulsive et anxieuse. Il sait ce qu’il veut. Je sais qu’il assumera sa paternité. Avec lui, je n’ai pas peur de l’avenir. Il est très différent de ce qu’il est sur le terrain.

Vous vous êtes chargée de la décoration de la maison ?

Oui. J’ai toujours adoré les zèbres. Oui, c’est vrai ! D’ailleurs, quand Bertrand a signé à Charleroi, il m’a téléphoné :  » Tu ne devineras jamais : ils s’appellent les Zèbres !  » C’était un signe du destin (elle rit) ! J’aime le motif depuis toujours mais j’ai évolué vers un style plus globalement africain, avec des tons chauds, comme les divans bruns. Si je n’avais pas été opérateur aérien, je serais peut-être devenue décoratrice d’intérieur : j’adore ça.

Quelles sont vos vacances de rêve ?

Des vacances tout court : nous n’en avons pas encore eu. Il y a deux ans, Bertrand était blessé au genou et cet été, au début de ma grossesse, j’étais malade. Je suis déjà allée à l’Ile Maurice, à la Réunion, en Martinique. Bertrand aimerait découvrir les îles ou faire une croisière. Moi, j’aimerais faire un safari. Ce sera pour plus tard. Peut-être pas l’année prochaine, car Clara sera encore très petite mais en 2005 ? Oui, à deux. J’ai confiance en mes parents et beaux-parents et je pense qu’un couple a besoin de se ménager des moments d’intimité.

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