La traque du Bison

Vexé par la venue d’Odoi, Wasyl s’est-il caché chez lui pour ne pas évoquer son prochain départ d’Anderlecht ? Enquête à Wroclaw et Poznan.

Dimanche 22 mai, 15 h 50 : aéroport Nicolas Copernic de Wroclaw, le Boeing du vol 3855 de LOT, la compagnie aérienne polonaise, caresse le tarmac à l’heure prévue. Au 16e siècle, le célèbre savant polonais affirmait que le soleil trônait au centre de notre univers. On ne l’a pas cru… comme personne n’a cru au retour de Marcin Wasilewski. Pourtant, l’arrière droit d’Anderlecht a marqué la légende de son club. Aujourd’hui, il laisse comprendre qu’une page pourrait se tourner : la venue de Denis Odoi a fragilisé son avenir anderlechtois même si son contrat court jusqu’en 2013.

Wasyl boude la presse belge, n’apprécie pas les interviews. Il estime selon son conseiller et ami, Michel Thiry (ex-joueur de Tilleur, Hasselt, Namur, Hyères, Toulon, Shamrock Rovers et San Diego ; ex-directeur sportif du Slask Wroclaw et de Gornik Zabrze) que  » les journalistes ne comprennent pas ou déforment ses propos « .

Thiry nous attend dans le hall de l’aérogare :  » Je dois rencontrer Wasyl demain ou après-demain. Il sait que vous êtes en Pologne. Si vous m’accompagnez, je crois que vous aurez la possibilité de l’interviewer. Mais ce n’est pas garanti ; Marcin est imprévisible, peut accepter ou se braquer et exprimer un non que rien ni personne n’infléchirait… « 

Le joueur sait mieux que personne que le moment est important pour lui. Tout le monde a des cartes : Wasyl, Anderlecht, Wisla Cracovie, le manager, l’équipe nationale polonaise, des clubs qui ne se dévoilent pas encore. Restera, restera pas ? Quels sont les intérêts et les intentons de chacun ?

A 17 h, nous faisons le tour du nouveau stade communal de Wroclaw (42.721 places) qui n’est pas terminé mais ce vaisseau aura de l’allure. Coup de fil à Wasyl : il ne décroche pas. Un SMS de son agent aura peut-être plus de succès. Le Bison galope sur ses terres natales depuis quelques jours. La presse a fait état de l’intérêt du Wisla Cracovie, champion de Pologne, pour lui. C’est une piste sérieuse car le manager du Wisla, Stan Valckx, l’a suivi lors du dernier match des PO1 contre Lokeren. Et Wasyl lui a plu. Robert Maaskant, le T1 de Cracovie, Néerlandais comme Valckx, a besoin de métier dans sa ligne arrière pour la saison prochaine, surtout sur la scène européenne.

Wasyl était-il rentré en Pologne pour négocier avec les patrons du grand club de sa ville natale ? Non, dans un premier temps il devait se rendre au Lech Poznan pour assister le 19 mai à l’inauguration du nouveau stade (prêt pour l’Euro 2012) contre le Borussia Dortmund. L’Anderlechtois a fait ensuite le déplacement de Gdansk où le Lechia local affrontait Poznan en championnat.

Wasyl ne répond pas au téléphone

19h : pas le temps de déguster nos premiers pierogis (sorte de raviolis farcis de pommes de terre et de fromage blanc), plat typique de la cuisine polonaise. L’autocar des joueurs est stationné devant le stade désuet du Slask Wroclaw. Un joueur bosniaque, Amir Spahic, a entendu parler de Wasyl :  » Il a laissé un grand souvenir dans ce club. Tout le monde sait qu’il a bien réussi à Anderlecht.  » Une autre star polonaise qui fit parler de lui en Belgique enchanta ce stade : Jan Tomaszewski, ex-gardien de but du Beerschot. Les anciens du Slask ne l’ont pas oublié mais il faut filer vers Twardagora.

De grands complexes commerciaux ont poussé autour des villes et les enseignes les plus connues ont posé leurs jalons : Decathlon, Makro, Mac Donald, Carrefour, etc. La légende raconte que des footballeurs, entre autres, ont acheté des terrains avant de les vendre à un bon prix aux promoteurs étrangers.

21h : les dirigeants de Wroclaw sont très influents. Le football polonais ne fait rien, sans tenir compte de leurs avis. Ceci explique pourquoi l’Euro 2012 s’y arrêtera comme à Gdansk, Varsovie et Poznan. Cracovie a été oubliée à l’heure du partage. Question mobilité, il ne sera pas facile de se déplacer d’une ville à l’autre en Pologne durant l’Euro 2012. Un bon automobiliste doit compter trois grosses heures pour parcourir 180 km. Un réseau routier s’organise autour de Wroclaw, quatrième ville du pays avec ses 640.000 habitants mais les autres voies de circulation laissent à désirer et exigent une attention de chaque instant.

D’habitude si speedé, Wasyl ne répond toujours pas au téléphone. La chasse au Bison reprendra après une nuit de sommeil…  » On verra ce que demain nous apportera mais je sais que la saison a été longue pour lui et pour tout le monde « , explique Thiry.  » Marcin veut profiter aussi du beau temps qui règne en Pologne pour se relaxer, voir ses amis : il faut le comprendre. C’est un peu le repos du combattant anderlechtois. On lui téléphonera demain et il décrochera…  »

Lundi 23 mai, 9 h, la table du petit déjeuner est copieusement garnie : fromage, salami, confiture, jus d’orange, café et… boules de Berlin. Pas de jambon de bison, évidemment. Un de ses coéquipiers d’autrefois habite à deux pas.  » Moi, la rumeur d’un transfert au Wisla Cracovie ne m’étonne pas ; elle pourrait être crédible mais a peu de chances de se réaliser « , relève Robert Szczot qui a évolué à Mons en D1. Il a terminé la saison 2010-2011 sous le maillot du FC Iraklis en Grèce.  » A mon avis, le Wisla n’a pas les moyens de s’offrir les services d’une personnalité comme Wasyl. Je le connais, j’ai joué avec lui au Slask Wroclaw. Il y apportait son caractère, son charisme, sa force de travail. Il était un des leaders de l’effectif, un mec grâce à qui on entame toujours un match pour le gagner. Avec lui, on rigole mais quand on bosse, c’est du sérieux. Wasyl est le joueur le plus professionnel qu’il m’a été donné de croiser.  »

Szczot se range dans le camp de ceux qui ont rapidement estimé que Valckx et Maaskant ont d’abord cherché à  » faire parler chez vous de leurs succès polonais en s’intéressant à un joueur très médiatisé « . Valckx est un grand malin. En bon Hollandais ayant un réseau de renseignement en Belgique, il connaît la musique. L’Euro 2012 est le premier grand événement sportif organisé par la nouvelle Pologne, en collaboration avec l’Ukraine.

Tous les footballeurs polonais rêvent de prendre part à cet événement. Wasyl n’est pas différent des autres : à 32 ans, ce serait le point culminant de la carrière de ce bougre d’homme. Mais une condition s’impose : pour retrouver sa place en équipe nationale, il doit être dans le coup en championnat. Les SMS qu’il a envoyés à ses amis à la fin des play-offs disent tout :  » Je joue, je joue…  » Il était important à ses yeux de terminer la saison 2010-11 sur une note positive. Et le début de la prochaine campagne sera encore plus décisif. Wasyl ne peut pas le rater. Mais Odoi n’a pas été acquis par Anderlecht pour faire banquette.

 » Marcin est généreux « 

13 h, la Mercedes de Thiry file vers Poznan et ses 560.000 citoyens, ville élégante avec un rynek (centre, place du marché) de toute beauté. Poznan sera capitale européenne de la culture en 2016. Même si Lech Poznan aligne Manuel Arboleda (international polonais d’origine colombienne), on remarque tout de suite l’absence de citoyens africains. L’Europe de l’Est n’est-elle pas attirante pour eux ou refuse-t-elle les influences trop différentes par rapport à sa culture ? L’Euro 2012 amènera heureusement des arcs-en-ciel, le football permettra à ce pays de s’ouvrir de plus en plus vers l’extérieur. Le directeur sportif de Lech Poznan, Marek Pogorzelczyk, nous reçoit dans son bureau :  » Quand Wasilewski est parti à Anderlecht, cela a fait du bruit dans toute la région. Marcin nous avait rendu tant de services ; il méritait de partir à l’étranger. C’est un homme entier mais il a construit sa carrière pas à pas. Il n’a jamais brûlé les étapes et c’était une garantie de succès à l’étranger. Pour moi, il a tout : de la technique, de l’engagement et, surtout du c£ur. Marcin est généreux et c’est parce qu’il offre tout ce qu’il a en lui que le public l’adore ici. Quand on s’investit à ce point, rien n’est impossible.  » Le stade de Poznan peut recevoir 42.000 supporters. L’enceinte est élégante et comprendra plus tard divers espaces commerciaux.

15 h, une coupure de presse nous apprend que Wasyl fait partie des  » probables  » pour l’Euro 2012. Selon un média sportif, il y serait à sa place en tant que stopper. Champion d’Allemagne avec Dortmund, Lukasz Piszczek (ex-Zaglebie Lubin, Herta Berlin) est indiscutable à l’arrière droit. Mais il faut savoir que le nom de Piszczek est cité dans le scandale de corruption qui a secoué le football polonais ; plus de 300 personnes (arbitres, dirigeants, joueurs, coach dont Janusz Wojcik, ancien T1 de l’équipe nationale, etc.) ont été arrêtées et sévèrement jugées depuis 2005. L’heure d’autres procès ne tardera pas dans ces affaires de corruption. Piszczek n’a probablement rien à se reprocher mais ce sont des tensions et des inquiétudes dont il se serait bien passé. Dans ce contexte, la polyvalence de Wasyl doit certainement intéresser le sélectionneur national polonais, Franciszek Smuda, successeur du Néerlandais Leo Beenhakker. Mais les atouts de Wasyl ne serviront à rien s’il ne joue pas à Anderlecht.

16 h :  » Moi, je suis persuadé qu’il ne pense pas à tout cela pour l’instant « , estime Marcin Kikut que nous rencontrons dans un des nombreux centres commerciaux de Poznan. Il fut l’équipier du Bison à Amica Wronki et à Lech Poznan.  » Wasyl sait qu’il a le potentiel pour jouer dans de bons clubs et prendre part à l’Euro 2012. Sa blessure a décuplé son envie. Je l’ai suivi via la presse durant sa convalescence et nous avons échangé des SMS. Beaucoup auraient arrêté leur carrière. Lui pas, il ne renonce jamais. Comme tout le monde, j’ai été impressionné par sa volonté, son travail pour repousser les limites de la souffrance. Mais il y a autre chose : Wasyl aime le football. C’est sa vie. Quand nous jouions ensemble, il était arrière droit ; j’évoluais généralement devant lui. Je devais souvent le couvrir car il montait sans cesse dans le camp adverse. Son jeu de tête était performant. Je suis certain qu’il réussira une grande saison 2011-2012.  »

Mais en est-on aussi persuadé à Anderlecht ? L’icône polonaise est sous contrat jusqu’en 2013 mais les Mauves, qui ne roulent pas sur l’or, ne seront-ils pas tentés de tourner la page d’une époque tout en allégeant leur trésorerie ? Son contrat comprend un montant de transfert mais c’était également le cas de Daniel Zitka. Anderlecht lui donna gratuitement un bon de sortie pour services rendus. Se dirige-t-on vers une telle solution pour Wasyl ? C’est possible, pas certain. Ce n’est pas la première fois que le Bison se retrouve face à une situation difficile.

 » Je réussirai à Bruxelles « 

18h : dans un resto de Poznan, connu pour ses pierogis. Le service est lent et Thiry est persuadé que Wasyl terminera son contrat à Anderlecht :  » Le joueur et le club partagent tant de choses en commun. Quand il a signé à Anderlecht, Wasyl a vite compris. Il n’a chicané sur rien avant de donner son accord. Il a tapé dans ses mains comme pour dire : -Allez, c’est parfait, on y va, ce club est fait pour moi : je réussirai à Bruxelles. Il y avait de la magie dans l’air et Wasyl était le bon joueur au bon moment dans le bon club. Il était à l’aise, a trouvé ses marques, a sympathisé avec Jelle Van Damme et Zitka qui parlait polonais.  »

Wasyl a tout de suite marqué un but : la machine était lancée. Il a fait oublier Michal Zewlakow (101 sélections internationales) en deux temps trois mouvements. C’est le début de l’histoire d’amour entre Wasyl et les Mauves.

La venue de Guillaume Gillet en 2008 génère les premières frictions. Anderlecht veut doubler tous les postes. Explosif, le Bison jure et ordonne à Thiry de lui dénicher un autre club sur-le- champ. Cela n’aurait pas posé de problème mais Thiry prône la patience. Wasyl se calme et déclare à la presse belge :  » Gillet est le bienvenu mais le titulaire, c’est moi « . C’est du Wasyl tout craché. Le Liégeois, lui, ne cache jamais qu’il préfère £uvrer dans la ligne médiane. Wasyl a marqué son camp.

Il aura encore plus besoin de cette force de caractère en 2011-2012. Il ne décroche pas son portable. Faut-il revoir les plans ? Wasyl a prévu de venir mardi ou mercredi à Wroclaw ou à Cracovie, la ville de sa jeunesse. S’il opte pour Cracovie, il faudra se taper les 300 km qui séparent les deux villes, plus de 600 bornes aller-retour à travers la Pologne profonde des campagnes et forêts interminables. Il y a un espoir quand même…

22h : on fonce dans la nuit entre Poznan et Wroclaw sur une route non éclairée. Tiens un bison. Pas dans les phares de la voiture mais au téléphone. Thiry est convaincant mais Wasyl ne parle pas à la presse belge, même pas en Pologne. Attitude frileuse ou manque de respect à l’égard des médias belges ? Il néglige ainsi son rôle d’ambassadeur d’un pays qui a besoin de sourires. L’ambianceur du vestiaire entretient-il son mystère en fuyant la presse ? Pas grave, ce séjour en Pologne nous permet de mieux cerner sa personnalité. Il y a encore pas mal de monde à voir demain.

Mardi 24 mai, 8 h 50 : petit coup de fil à David Steegen, directeur de la com d’Anderlecht :  » A propos de Wasyl, je ne peux que te dire une chose : il a prolongé son contrat jusqu’en 2013. La personne qui peut le mieux te renseigner à propos des intentions de Wasyl, c’est son conseiller, Michel Thiry. Tu as son numéro de téléphone ? »

Oui, oui et je ne dis pas d’où j’appelle. Steegen pousse la balle dans le camp de Wasyl. Thiry jauge les intentions des Mauves :  » Anderlecht est très correct. A mon avis, Marcin devrait rester au stade Constant Vanden Stock. C’est ce que je ferais. Anderlecht a des offres pour lui et moi aussi. Je ne prône pas un retour en Pologne, même pas au Wisla Cracovie. Ici, il quitterait la une de la presse. Wasyl a épaté par sa réussite à l’étranger. Puis, sa terrible double fracture en a fait un héros de la presse people polonaise avide de tels retours. Son combat a parlé à tout un peuple. Mais c’est lui qui aura le dernier mot : c’est sa carrière.  »

La venue d’Odoi ne devrait pas l’effrayer mais une rumeur venue de Serbie prétend que les Mauves s’intéressent aussi à Pavel Ninkov, arrière droit de l’Etoile Rouge Belgrade cité aussi au Club Bruges. Si Ninkov opte pour Anderlecht après Odoi, cela fera beaucoup de monde à droite. A noter aussi : Wasyl a énervé la direction par son peu d’entrain dans l’étude du français. Au départ, il n’avait probablement pas l’intention de s’éterniser en Belgique. La vie en a décidé autrement.

 » Wisla Craovie, c’est de la poudre aux yeux « 

10 h, Remig Jeziersky arrive au stade olympique de Wroclaw. Cet attaquant a joué avec Wasyl au Slask Wroclaw :  » Avec lui, ce n’était que du bonheur. Son ambition peut dépasser les bornes mais il est tellement utile. J’évolue en Israël et je sais qu’il est difficile de faire son trou à l’étranger. Wasyl a réussi à le faire en Belgique. Ce n’est pas donné à tout le monde. L’argent est important mais il y a désormais plus que cela dans la carrière de Wasyl.  »

Jeziersky songe aux lettres de noblesse de Wasyl. Il pourra partir pour un gros contrat mais le Bison a envie de rester à jamais dans l’histoire d’Anderlecht. Jezerski :  » Je le comprends. Pour moi, l’offre du Wisla Cracovie, c’est de la poudre aux yeux. Quand on a un Wasyl sous la main, on le garde. Wasyl est revenu et cela passe forcément par des hauts et des bas après une aussi longue absence. Il a terminé le championnat et sera forcément plus fort la saison prochaine. A mon avis, il fera tout pour être à 100 % et prendre part à l’Euro 2012. C’est dans sa nature : il a subi sa fracture au plus mauvais moment. A 27 ans, il aurait pu faire le bond vers l’Angleterre ou l’Allemagne.  »

14 h, d’autres joueurs abondent dans le même sens, comme Darek Sztylka (Wroclaw) que nous saluons devant une grande surface. Bartek Bojanski (Lech Poznan) et Marcin Kuzba (ex-Auxerrre, Saint-Etienne, Olympiacos, Lausanne et Wisla Cracovie) nous font part via téléphone de leur admiration pour Wasyl. Icône à Anderlecht, icône en Pologne.

16 h, Thiry passe un coup de fil en anglais au directeur sportif du Wisla Cracovie. Il s’éloigne de la voiture pour que nous ne puissions rien entendre. Thiry, c’est visible, marque son territoire et n’a pas envie de négocier avec le Wisla.

20 h, à table dans un bon restaurant près de Wroclaw. Thiry :  » Il est arrivé à l’âge de la maturité. Il ne m’a parlé qu’une fois d’ Axel Witsel quand il a cru comprendre qu’Anderlecht avait affirmé que les deux joueurs s’étaient rencontrés. J’ai admiré son calme pour leurs retrouvailles à Sclessin. Il avait été beaucoup question de l’équipe B du Standard à l’aller. Au retour, personne n’évoqua ces premières retrouvailles : oublié, tant mieux. Ariel Jacobs a même demandé à Wasyl de le marquer sur les phases arrêtées. Il l’a fait sans état d’âme et cela souligne son professionnalisme. Pour lui, une seule chose importait : prendre part aux derniers matches des PO1, terminer la saison sur une note positive. Et cela a été le cas.  »

Mercredi 25 mai, 14 h 40 : notre avion part pour Varsovie où nous avons une correspondance pour Bruxelles à 16 h 25. Thiry a rendez-vous avec Wasyl à Cracovie jeudi. Il nous a promis de faire une photo sur le rynek local…

PAR PIERRE BILIC, EN POLOGNE – PHOTOS : REPORTERS/ HERCHAFT

 » Wasyl est le joueur le plus professionnel qu’il m’a été donné de croiser. « 

 » Quand Wasilewski est parti à Anderlecht, cela a fait du bruit dans toute la région. « 

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