La solution du jeu

Bernard Jeunejean

En même temps que tous mes voeux pour 2002, voici donc les réponses au jeu des mots footeux. Outre le titre, il y avait 85 mots, le premier et le dernier visant bien obligeamment à privilégier un tantinet les fidèles de cette chronique.

Sorry pour deux imprécisions d’impression: « inexorablement » n’était qu’un seul mot même s’il était sur deux lignes et « science exacte » était en deux mots et pas en un seul. Quoi qu’il en soit, je tire bas mon chapeau à tous ceux qui auront 75 fois au moins deviné ma pensée. Et si l’une ou l’autre de vos réponses toutefois plausible n’est pas ma solution, je vous rappelle comme d’hab que je suis malheureusement l’arbitre, que ce n’est qu’un jeu pour du beurre, et qu’il ne vous reste donc qu’à écraser avec ce fair-play qui vous caractérise.

Le parfait SANS-FAUTE. L’équipe de Noiseux-sur-BERWETTE, qui avait effectué un RECRUTEMENT pharaonique durant la période des TRANSFERTS, était de loin la plus forte sur le PAPIER. Elle n’avait donc pas le droit à l’ERREUR, elle se devait d’ENGRANGER le maximum de POINTS. Et elle avait fait CAVALIER seul jusqu’ici, dominant ses ADVERSAIRES de la TETE et des EPAULES, donnant à chacun une véritable LECON de football: cela tournait souvent à la DEMONSTRATION, et l’équipe se détachait INEXORABLEMENT au classement. Chacun de ses matches vous RECONCILIAIT avec le football, on l’appelait le DREAM-team de troisième PROVINCIALE.

La FORMATION de Noiseux évoluait sans VERITABLE n°10, mais elle faisait toujours PREUVE d’esprit de CORPS. En défense, elle osait jouer HOMME contre HOMME pour créer le SURNOMBRE en MILIEU de terrain, et cela faisait d’elle un ROULEAU-compresseur. Marcel, le capitaine qui évoluait en PARE-CHOCS devant la défense, était le CERVEAU de l’équipe et la pièce MAITRESSE du DISPOSITIF: sans cesse, il HARANGUAIT ses troupes tout en payant de sa PERSONNE. Enfin, les deux hommes de pointe se TROUVAIENT les yeux FERMES: un petit attaquant vif-ARGENT, pour lequel le public avait les yeux de CHIMENE, jouait le ROLE d’électron LIBRE autour d’un PIVOT à la Koller, évidemment SOUVERAIN dans le jeu AERIEN.

Noiseux s’offrait chaque semaine le SCALP d’une nouvelle victime, laquelle avait le TROUILLOMETRE à zéro dès le coup de sifflet INITIAL, face à cette redoutable MACHINE à MARQUER des buts: toujours de PLANTUREUSES victoires, jamais de scores ETRIQUES! Le club était maintenant champion d’AUTOMNE avec le MAXIMUM de points, et rêvait d’enfin RETROUVER son lustre d’ANTAN: Noiseux se prenait même à REVER d’imiter l’Union SOIXANTE!

Bob le COACH n’avait qu’un problème: son effectif PLETHORIQUE, au SEIN duquel certains s’ACCOMODAIENT mal de leur statut de RESERVISTES. Nullement menacé par l’USURE du pouvoir mais au contra DEBOULONNABLE, Bob savait que le football n’était pas une SCIENCE EXACTE. Il rappelait sans cesse à ses HOMMES la GLORIEUSE incertitude du SPORT, sans jamais se priver de leur remonter les BRETELLES: « Prenons MATCH par MATCH, les GARS », sermonnait-il. Ne VENDONS pas la PEAU de l’OURS avant de l’avoir TUE: en FOOTBALL, les matches BASCULENT sur un détail, et la VERITE d’un jour n’est pas celle du LENDEMAIN! Rechargez vos ACCUS: le prochain DEPLACEMENT à Vaux-sur-Vache n’est jamais une SINECURE! Et ce n’est pas parce que nous en sommes à la trêve des CONFISEURS que vous devez CROIRE au Père NOEL!

Bernard JEUNEJEAN

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