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La RTBF va accomplir un sacré défi technique à la Coupe du Monde

Elle a envoyé trois camions par bateau depuis Anvers pour disposer de son propre matériel. Une opération contraignante sur le plan logistique mais qui devrait lui permettre de réaliser… des économies !

La délégation envoyée par la RTBF en Russie comptera plus d’une trentaine de personnes. Il y aura les journalistes mais aussi une équipe technique avec des profils aussi divers que producteur, réalisateur, cadreur, monteur, ingénieur son et opérateur ! Leurs fonctions ? S’occuper des trois camions (satellite, régie et transport de matériel) envoyés de la Belgique. Des chauffeurs sont même prévus pour les conduire sur place !

 » Au Brésil, nous avions profité de la présence des Pays-Bas pour louer l’infrastructure technique de la NOS « , explique Damien Detry, producteur.  » Les matches des deux pays n’avaient pas lieu en même temps et nous avions pu mutualiser les coûts. En France, nous n’avions pas les moyens d’envoyer un de nos cars et nous avions loué du matériel sur place.  » C’est ce qui aurait logiquement dû se produire en Russie. Sauf que la RTBF s’est rendu compte qu’il serait plus simple d’exporter son propre matériel.

 » Les Pays-Bas ne sont pas qualifiés, ce qui a eu un impact sur la présence de la NOS. Ensuite, les Russes sont protectionnistes et les prix de locations très chers. En outre, nous aurions dû travailler avec des Russes, même s’ils sont censés maîtriser l’anglais.  » Sur place, les équipes de la RTBF disposeront de plus de libertés.  » Nous aurons des caméras et du matériel pour filmer les entraînements, monter un studio, etc. Nous partageons aussi les coûts avec la VRT et nous avons un accord avec Proximus et l’Union Belge pour les conférences de presse des Diables.  » Si l’aspect économique a été décisif, la RTBF est aussi consciente d’avoir effectué un pari.  » Nous avons réfléchi sur le long terme car nous sommes persuadés que les Diables iront loin. S’ils atteignent la demi-finale, nous serons présents à leurs côtés.  » En attendant, les camions auront transité par la mer jusqu’à Saint-Pétersbourg, plusieurs semaines avant le début du tournoi.  » Le voyage prévoyait deux jours de douane à Anvers, six ou jours en bateau et deux à quatre jours de dédouanement. La dernière étape est l’acheminement jusqu’à Moscou.  »

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