» La question est toujours la même, ici: comment faire jouer Messi avec les deux autres attaquants ? « 

Il a été le gardien de l’Athletic Bilbao, de Barcelone, de Valence et de l’équipe nationale espagnole dans les années 80 et 90. En 2010, il est devenu directeur technique du FC Barcelone qui affronte le Paris Saint-Germain ce soir en Ligue des Champions. Andoni Zubizarreta évoque la dream team de Johan Cruijff, les sanctions infligées par la FIFA, Messi, le cancer et le Barça d’aujourd’hui.

A 53 ans, AndoniZubizarreta s’est habitué à la critique. Tout au long de sa carrière, déjà, le gardien basque s’est entendu dire qu’il ne savait pas jouer au pied. Cela ne l’a pas empêché de faire partie de la première dream team de JohanCruijff aux côtés, entre autres, de Guillermo Amor, Bakero, RonaldKoeman, PepGuardiola, HristoStoichkov, AlbertFerrer et Romario. En 1992, cette équipe a offert au Barça sa première coupe aux grandes oreilles en battant la Sampdoria en finale. Deux ans plus tard, elle s’inclinait 4-0 à Athènes face à l’AC Milan de PaoloMaldini, ChristianPanucci, DejanSavicevic, MarcelDesaillyet RobertoDonadoni. Après ce match, Cruijff a écarté Zubizarreta.

Cette finale a signifié la fin de votre carrière au Barça. Quel était votre état d’esprit à l’époque ?

Andoni Zubizarreta : J’étais déçu, d’autant que je trouvais que nous n’avions pas joué en équipe. Après le match, dans le vestiaire, on s’est juré de disputer une nouvelle finale l’année suivante mais moi, on m’a prié de partir. Perdre la finale 4-0, c’était déjà terrible mais quand je me suis retrouvé sans club 48 heures plus tard, je me suis senti abandonné de tous. Mes équipiers et les supporters tentaient de me réconforter mais j’étais touché au plus profond de mon être. Je n’avais même pas d’agent. Avant la Coupe du monde aux Etats-Unis, on m’a présenté comme joueur sans club. En 2014, un joueur libre est une bonne affaire mais en 1994, ce n’était pas le cas. On m’avait collé une étiquette. Je ne savais pas quoi faire. J’avais joué cinq ans à l’Athletic et huit ans au Barça… J’ai eu la chance que Valence m’appelle et de tomber d’accord avec ce club pendant la Coupe du monde.

Les trois gardiens qui vous ont succédé à Barcelone n’étaient pas très bons, qu’il s’agisse de Carles Busquets, Julen Lopetegui ou Jesus Mariano Angoy.

Etre gardien de Barcelone, ce n’est pas facile.

Parce qu’il faut savoir jouer au pied ?

C’est vrai que mon jeu au pied était catastrophique (il rit). Si j’avais été aussi bon du gauche que MarcAndréterStegenou ClaudioBravo – tous deux droitiers – j’aurais fait une autre carrière. Mais quand je suis parti, on a beaucoup discuté du poste de gardien à Barcelone et il y en a eu beaucoup (treize, ndlr) avant l’arrivée de VictorValdes. D’ailleurs même pour lui, ça n’a pas été facile au début. Quoi qu’il en soit, celui qui a décidé de me remplacer s’y connaissait en football. Johan Cruijff savait ce dont l’équipe avait besoin. Que sa décision ait eu des conséquences positives ou négatives, c’est un autre problème.

 » Pep travaillait de façon plus structurée que Cruijff  »

Qu’est-ce que Cruijff a apporté à cette équipe, à part sa vision du football ?

Une vision unique, il faut le dire. Il a changé le football tout en continuant à gagner des matches et c’est important. La dernière équipe qui avait tenté de jouer de la sorte, c’était l’équipe nationale hollandaise en 1974. Elle s’était inclinée en finale de la Coupe du monde face à l’Allemagne et pratiquait un football tout en combinaisons, avec des joueurs polyvalents. Il n’y avait pas de places fixes, ça fluctuait en fonction du moment. Lorsque le gardien s’avançait sur un coup de coin, il se transformait en attaquant. Par la suite, cette idée a été abandonnée jusqu’à ce que la dream team la reprenne et remporte la Coupe d’Europe. C’est vrai que Cruijff a un jour aligné douze joueurs mais, à l’époque, on donnait encore la composition de l’équipe oralement ou en l’inscrivant à la craie au tableau. Cela aurait pu arriver à tout le monde et cela n’a fait que participer à la légende de Cruijff.

Guardiola a perfectionné les idées de Cruijff et a atteint un niveau quasi inégalable. Difficile de trouver meilleure équipe que celle de Barcelone qui a remporté les finales de la Ligue des Champions en 2009 à Rome et en 2011 à Londres.

D’accord avec vous. Pourtant, Guardiola n’a dû ses victoires qu’à un tir terrible d’AndresIniesta en dehors des seize mètres à Stamford Bridge (Iniesta avait égalisé à la dernière minute alors que Barcelone n’avait pu faire mieux qu’un 0-0 à l’aller, ndlr). Dans ce match, la chance a joué un rôle important… Le football est imprévisible. Ce que le Barça de Pep a réussi à faire, c’est contrôler les paramètres sur lesquels une équipe a de l’emprise pendant le match. Pep travaillait de façon plus structurée que Cruijff. LouisvanGaal avait essayé aussi mais il voulait trop structurer l’équipe et cela a coincé. C’est l’éternelle discussion entre la créativité et le carcan d’une organisation. Plus l’équipe est organisée, plus ça bloque les joueurs créatifs. Et ceux-ci exigent de la liberté, sans quoi ils se sentent moins importants.

Le débat revient sur le tapis avec Lionel Messi, Neymar et Luis Suarez, qui font de l’ombre à l’entrejeu.

Vous vous souvenez de la ligne d’attaque de Guardiola la première année ? ThierryHenry, Messi et SamuelEto’o.

C’est vrai.

Et quand Eto’o est parti, c’est ZlatanIbrahimovic qui est arrivé. Puis DavidVilla a remplacé Henry. Entre-temps, Pedro a progressé, il a été champion du monde avec l’Espagne. Nous avons remporté la finale de la Ligue des Champions à Wembley face à Manchester United avec une ligne d’attaque Messi-Villa-Pedro. Quand on y repense, la question était toujours la même : comment faire jouer Leo avec les deux autres attaquants ?

 » Il y avait des problèmes entre Ibra et Messi  »

Dans ce sens, les jours de Neymar et de Suarez sont comptés car les attaquants ne tiennent jamais longtemps le coup aux côtés de Messi.

Je ne pense pas qu’il faille voir les choses de la sorte. Nous constatons que les adversaires analysent notre jeu et nous posent des difficultés comme Rubin Kazan, qui est venu ici avec un attaquant et dix hommes derrière sur la même ligne. JoséMourinhoavait trouvé certaines  » solutions  » pour nous embêter, comme casser le plus souvent possible le jeu afin d’éviter les combinaisons ou ne pas tondre la pelouse pour empêcher le ballon de circuler rapidement… Cela n’avait plus grand-chose à voir avec le football. Mais il est vrai que le Real Madrid nous pose de plus en plus de problèmes et que nous devons trouver de nouvelles pistes. Nous en avons déjà testé quelques-unes. Certaines fonctionnent bien, d’autres moins. Il faut savoir qu’on nous compare toujours avec notre meilleur moment. Nous voulons toujours voir le meilleur Messi mais la réalité, c’est que ces moments sont rares. Pareil pour CristianoRonaldo. On leur demande de bien jouer tous les trois jours. Parfois, Messi inscrit deux buts, se crée un tas d’occasions et tire trois fois sur le montant mais on dit qu’il n’a pas livré un grand match.

Comment vous y prenez-vous avec un joueur comme Messi ?

Pep disait déjà que son souci principal était que Messi soit content. Car si c’était le cas, le reste coulait de source. Quand je dis content, je ne veux pas dire qu’il doit rire tout le temps ou être heureux mais qu’il puisse jouer au niveau dont il a besoin. Il n’est pas nécessaire de parler avec lui pendant des heures car ce n’est pas un grand bavard mais plutôt un homme de faits. Il veut jouer dans une équipe compétitive avec des joueurs qui soient aussi capables de marquer lorsqu’il n’est pas dans son meilleur jour.

Votre rôle est donc de composer un noyau qui fonctionne bien avec Messi ?

On peut aussi tourner la question différemment : comment pourrait-on ne pas fonctionner avec Messi ? D’un point de vue professionnel, Leo est très exigeant envers les autres et envers lui-même.

S’entendait-il bien avec Ibrahimovic ?

Il y a eu des problèmes mais on ne les a constatés que plus tard. Au début, quand je n’étais pas encore directeur technique, on disait que Ibra et Henry apportaient de la présence physique et du jeu de tête à notre ligne d’attaque, quelque chose qui nous manquait.

 » Devoir écarter Abidal, ça m’a fait très mal  »

Quand vous engagez un joueur, vous vous posez la question de savoir si son caractère passera au sein du groupe ?

Nous cherchons des joueurs sur base de ce que nous constatons pendant la saison et des entretiens avec le staff technique. Neymar, par exemple, nous apporte de la qualité sur le flanc, ce qui ouvre la défense adverse et crée de l’espace. Je ne voudrais pas d’un joueur dont je sais qu’il ne s’entend pas du tout avec Leo, comme je ne voudrais pas d’un gars qui ne s’arrangerait pas avec Xavi ou avec Busquets. Ceci dit, dans un vestiaire, il y a toujours des affinités et des inimitiés mais il faut pouvoir faire fi de tout cela pour que l’équipe atteigne son meilleur niveau. Johan Cruijff dit qu’un joueur joue d’abord pour lui-même. Il dépend de son corps et il s’agit d’une donnée instable. Il est possible de se déchirer un muscle après deux minutes d’entraînement et de se retrouver sur la touche pendant trois semaines. Cette incertitude fait en sorte qu’un joueur défende d’abord son nom, son prestige et sa carrière… avant de penser à ses équipiers parce qu’il a besoin d’eux.

Cela fait quelques années que Barcelone est dans l’oeil du cyclone. Il y a eu le départ de Guardiola, la maladie de Tito Vilanova, la sanction infligée par la FIFA, le feuilleton autour du départ avorté de Xavi, le conflit entre la direction actuelle et l’ancienne… Comment vivez-vous tout cela ?

Le football est imprévisible. Des choses qui ne devraient pas arriver se produisent. Quand je suis arrivé ici en 2010, les questions que l’on se posait étaient : comment conserver notre niveau de jeu et que faire si Guardiola s’en va ? Quand on y repense, on se dit que ces problèmes n’étaient sans doute pas les plus difficiles à résoudre. Entre-temps, nous avons connu deux drames humains : TitoVilanova et EricAbidal. On oublie parfois que les joueurs sont des hommes qui peuvent aussi tomber malades. Dans le cas d’Abi, je me souviens encore que je regardais l’entraînement avec le directeur du service médical et que nous étions toujours en admiration devant son physique. Puis soudain, nous avons appris qu’il avait le cancer.

Deux cas de cancer au sein d’un même club…

Statistiquement, c’est très rare. Et cela a eu des conséquences sur moi aussi car j’ai dû prendre des décisions professionnelles alors que des éléments émotionnels étaient en jeu. Il n’a pas été simple de décider qu’Abi devait partir car on ne pouvait pas mettre de côté tout ce que nous avions vécu ensemble.

Vous l’avez ressenti dans votre corps ?

Je ne me sentais pas bien. J’avais la conscience tranquille, j’avais pris ma décision après avoir consulté pratiquement tout le monde et je pensais que c’était la meilleure solution mais j’étais mal. Ça laisse des traces.

 » Nous sommes des attaquants qui défendent et des défenseurs qui attaquent  »

Vous ne vous êtes pas rendu populaire en procédant ainsi ?

Il aurait peut-être été plus simple et plus populaire de le laisser continuer à jouer chez nous car il s’est passé des choses dont je préfère ne pas parler car elles font partie de la sphère privée. J’ai pris la décision que j’estimais devoir prendre et je continuerai à agir de la sorte. Aujourd’hui, quand je rencontre Abi, nous tombons dans les bras l’un de l’autre et c’est tout ce qui compte pour moi. Je me suis retrouvé dans une situation où j’ai dû lui dire que nous ne comptions plus sur lui. Par la suite, nous avons beaucoup discuté et, au cours de cette discussion, nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes. Il ne m’a pas été facile de lui expliquer ce qui me semblait être la meilleure décision. Ce jour-là, quand je suis rentré chez moi, j’étais comme une épave. Nous sommes des professionnels mais il y avait tout l’aspect émotionnel. La porte de Barcelone sera toujours ouverte à Abi(au lendemain de cette interview, Abidal déclarait qu’il aimerait intégrer le staff technique de Barcelone en fin de saison, ndlr).

Parlons d’autre chose : que se passe-t-il avec la défense centrale de Barcelone ?

Que se passe-t-il avec toutes les défenses centrales et avec tous les arrières latéraux du monde ? Avant, c’étaient les attaquants et les joueurs créatifs comme Pelé et Cruijff qui faisaient la différence. Aujourd’hui, le football a tellement évolué qu’on demande avant tout aux attaquants d’effectuer des tâches défensives et aux arrières, voire aux gardiens, d’évoluer offensivement. Pendant des années, le Barça a considéré son gardien comme un joueur de plus : lorsque nous étions mis sous pression, nous donnions le ballon à Valdes. Aujourd’hui, un gardien ne peut plus se contenter d’arrêter des ballons, il doit être bon au pied. Avant, les défenseurs centraux ne devaient pas trop se déplacer et leur jeu était avant tout très physique, avec de nombreux duels à la clef. Lorsqu’ils avaient le ballon, on entendait souvent crier Donne-le à quelqu’un qui sait jouer. Aujourd’hui, les défenseurs centraux doivent pouvoir contrôler le ballon et relancer. Avant, ils étaient à l’aise jusqu’à 25 mètres de leur rectangle car ils étaient couverts par leur gardien qui pouvait sortir et intercepter les ballons en profondeur. Comme ils ne devaient pas courir beaucoup, ils étaient souvent les joueurs les plus lourds et les plus lents. Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur la paire PiquéPuyol. Puyol était rapide et Piqué pouvait amorcer une nouvelle attaque. Aujourd’hui, tout le monde doit défendre. Il y a quelques années, une publicité de Nike au sujet du Barça disait : Nous formons un tout, nous sommes des attaquants qui défendent et des défenseurs qui attaquent. On a beau être extérieur gauche, quand on est sur la ligne de fond, on est un défenseur.

 » La vitesse d’exécution est plus importante que jamais  »

Mais quand l’adversaire obtient un coup de coin, il vous manque un joueur de taille pour dégager le ballon.

Aujourd’hui, on tire mieux les corners et les coups francs et on ne défend plus homme contre homme. Celui qui fait cela est vu car l’adversaire fait un bloc pour libérer un joueur. Les grands joueurs attirent les défenseurs et ce sont souvent les petits qui marquent. Du point de vue stratégique, le football a beaucoup progressé et pour cela, il faut des joueurs qui lisent le jeu. Des gars à qui il ne suffit pas de dire Tu prends celui-là. Le football est plus complexe, il y a davantage de détails. Nous avons déjà beaucoup parlé de la défaite à Bernabeu (3-1). Le Real Madrid ne parvenait pas à dominer mais nous avons encaissé un but sur coup de coin. Aujourd’hui, les phases arrêtées sont fondamentales. Le football se joue aussi de plus en plus sur les petits espaces et les courtes distances, surtout dans les grands matches. Plus on a d’espaces, plus on a le temps de réfléchir et d’exécuter… Aujourd’hui, on n’a plus ce temps. La vitesse d’exécution est donc plus importante que jamais.

Que pensez-vous de votre job ?

C’est passionnant. Pour celui qui aime le football. Le plus embêtant, c’est que toutes les décisions qu’on prend ou qu’on ne prend pas sont analysées à la loupe sur la place publique. Le temps nous dit si elles sont bonnes ou mauvaises mais bien souvent, on ne nous laisse pas ce temps. Pourtant, c’est fascinant. Le football est un miroir du sport, de la société, de la politique et de soi-même.

Et quelle image vous renvoie-t-il de vous-même ?

J’apprends à découvrir mes limites. On veut tout faire mais on n’est pas Superman. Je constate aujourd’hui que je ne suis pas fait pour donner des ordres ou imposer des choses. Je suis surtout un planificateur, quelqu’un qui structure et organise. Je propose, j’essaye de convaincre les gens et j’offre suffisamment des solutions pour que nous ne soyons jamais coincés.

Vous ne jouez pas et vous ne composez pas l’équipe mais après chaque match, c’est vous qu’on critique.

C’est un des aspects auxquels il faut s’habituer. Quand un joueur débarque à Barcelone, c’est la fin d’un processus entamé parfois deux ans plus tôt.

L’an dernier, vous avez notamment engagé Thomas Vermaelen et l’arrière droit brésilien Douglas (24). On ne peut pas dire que ces transferts soient rentables…

On dirait que tout doit toujours fonctionner tout de suite. Les médias prennent-ils encore le temps de réfléchir, d’analyser toutes les possibilités, d’enquêter en profondeur ? C’est fini tout cela. Aujourd’hui, Twitter vous offre de l’information immédiate dont on tire directement des conclusions absolues. Et quelques secondes plus tard, on prétend exactement le contraire de façon tout aussi péremptoire. C’est dans cette société que nous vivons. Il faut laisser à un joueur le temps de s’adapter, ce n’est qu’après qu’on peut dire si le résultat était bon ou mauvais. Si on prend un joueur  » fini « , on nous critique. Si on engage un Douglas, dont nous pensons qu’il nous apportera une plus-value lorsqu’il sera adapté, on nous critique aussi.

 » Au Barça, j’essaie d’arriver à un mix entre le Real et l’Ajax  »

Une des choses les plus difficiles, en football, c’est de tout mettre en perspective et d’être logique. Quand je regarde l’équipe du Real Madrid, je vois des trentenaires. Dans celle de l’Ajax, je vois des joueurs de 20 ans… Moi, j’essaye de faire un mélange des deux.

Combien de temps tiendrez-vous encore ?

Je suis sous contrat jusqu’en 2016 mais j’ai appris depuis mon premier passage à l’Athletic Bilbao qu’en football, il faut planifier à moyen et à long terme en se disant que tout peut changer très vite.

Vous vous voyez encore exercer ce job pendant des années ?

Je ne pense pas. Ou alors dans un autre club. Les clubs allemands et anglais sont souvent plus stables. L’Espagne est un pays plus pétillant, dans tous les domaines. J’apprécie chaque moment mais certains jours semblent parfois aussi longs que des années. ?

PAR ENRIC GONZALEZ – PHOTOS: BELGAIMAGE

 » Plus l’équipe est organisée, plus les éléments créatifs sont bloqués. Et ceux-ci ont justement besoin de liberté pour être rentables.  »

 » J’apprécie chaque moment mais certains jours semblent parfois aussi longs que des années.  »

 » Le principal souci, c’est que Messi soit content. Car s’il l’est, le reste le sera aussi.  »

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