La pêche et Beckham

A quoi consacrez-vous une journée de liberté ?

Ricky Begeyn (27 ans) : A la pêche. C’est une véritable passion. J’y consacrerais même plus d’une journée. J’aime la nature et je ne m’habituerai jamais à la ville. Je pêche la carpe mais par plaisir plutôt que par esprit de compétition. Gamin, j’accompagnais mon père. C’est lui qui m’a filé le virus. Je pêche généralement le long d’un canal. Ça demande sans doute beaucoup de patience mais ça me permet vraiment de me détendre. Je n’ai pas d’autres loisirs, hormis un peu de musique, peut-être. J’écoute Radio Donna et j’apprécie les chansons de Clouseau et de Rob De Nijs, un chanteur de variétés hollandais.

Parlez-nous de Debby.

(Il réfléchit). Elle est charmante et elle a une fameuse personnalité. Debby est une merveilleuse mère et la partenaire idéale pour moi. Ça marche très bien. Nous communiquons bien. En revanche, elle est très têtue et elle n’a pas beaucoup d’ordre. Parfois, ça me cause problème car je suis moi-même très ordonné, voire perfectionniste.

Quel rêve aimeriez-vous réaliser ?

J’en ai quelques-uns ! Avant tout, je voudrais être sélectionné en équipe nationale et évoluer le plus longtemps possible en Division Un. Je suis déjà ravi d’être en tête de votre Top Foot. C’est une reconnaissance de ce que je fais. Sinon, je voudrais pêcher une carpe de plus de vingt kilos… Vous voyez : la pêche est vraiment une partie de ma vie !

Qu’est-ce qui peut vous procurer beaucoup de plaisir ?

J’adorerais nous voir gagner un match presque uniquement grâce à ma prestation personnelle. On peut être fier d’un tel moment et le savourer comme il convient. En dehors du football, j’aime le calme et la nature. Je ne pourrais jamais supporter de vivre en ville, dans l’agitation.

Qu’est-ce qui peut vous énerver ?

Franchement, je dors bien et il en faut beaucoup pour me tracasser. Avant, après un mauvais match, je dormais mal mais ça s’est nettement amélioré. Avec l’âge, on apprend à relativiser les choses et on ne ramène plus ses problèmes à la maison.

Que pensez-vous faire dans dix ans ?

J’espère être toujours gardien de but. Si ça n’allait plus, pour l’une ou l’autre raison, je deviendrais peut-être entraîneur des gardiens. Ça me plairait bien. J’aime mon boulot et je ne me vois pas l’abandonner. Sur le plan privé, j’espère évidemment rester en bonne santé et être heureux avec ma petite famille. Ma fille, Sjoukje, a douze mois.

Qui admirez-vous ?

Certainement mes parents et Debby. Ils méritent vraiment tout mon respect. En football, j’admire beaucoup Vital Borkelmans. Quand on voit ce qu’il réalise encore à son âge… J’espère que plus tard, les jeunes footballeurs penseront la même chose de moi.

Vous avez une fille d’un an mais votre père a aussi des enfants en bas âge.

En effet. Mes parents ont divorcé mais je conserve d’excellents contacts avec eux. Ils ne se convenaient plus, c’est tout. Il valait mieux qu’ils fassent leur chemin chacun de leur côté. Mon père et sa nouvelle amie ont de jeunes enfants mais ça ne me dérange pas. Au début, c’était un peu difficile mais ce cap est révolu. J’ai appris à faire avec et maintenant, Debby et moi trouvons la situation normale.

Parlez-nous de Ricky.

Debby Dobbelaere (21 ans) : Ricky est un sportif jusqu’au bout des ongles. Il vit pour le football. Je crois que ma vie serait très différente si je ne la partageais pas avec un footballeur. Je pense par exemple aux soins que demande notre fille. Ricky s’en occupe, bien sûr, mais je me retrouve souvent seule avec elle. En D2, ça allait encore mais en D1, il a davantage d’obligations. Au début, j’ai dû m’y faire. Maintenant, ça commence à aller. Je suis devenue nettement plus indépendante.

Comment vous êtes-vous connus ?

Au Cercle. Je travaillais au bar et Ricky était joueur. Il avait eu une autre relation mais un moment donné, il m’a demandé si je voulais sortir avec lui. J’ai posé une seule condition : que sa relation précédente soit définitivement terminée. Je n’avais alors que 17 ans. Ricky a respecté mon jeune âge et m’a donné le temps dont j’avais besoin. Nous voilà ensemble depuis près de cinq ans, avec une fille d’un an.

Vous êtes devenue mère très jeune ?

Oui mais c’était en moi. Ma mère aussi est tombée enceinte très jeune, comme celle de Ricky, d’ailleurs. J’ai toujours dit que je voulais un gosse avant 25 ans. Je trouve chouette pour un enfant d’avoir des parents jeunes. Sjoukje est notre premier enfant et elle restera sans doute fille unique. J’en souhaitais un deuxième mais Ricky trouve qu’un enfant suffit. Nous voulons nous conserver un peu de temps et avec deux enfants, notre vie serait nettement plus remplie.

Où avez-vous trouvé le prénom de votre fille ?

Jusqu’à mon septième mois de grossesse, nous ignorions le sexe de l’enfant à naître. Nous avions décidé que si c’était un garçon, il se prénommerait Vedran, comme Vedran Runje. Pour une fille, nous avions choisi Raisa. Nous avons alors vu Westenwind et en découvrant le prénom de Sjoukje, Ricky a immédiatement dit : ce sera ça. Officiellement, c’est Sjouk. Ce sera mieux quand elle sera plus âgée.

Travaillez-vous ?

Oui, je suis employée à temps plein dans une boutique, même si je suis en fait esthéticienne. Mais j’aime mon travail. Je ne pense même pas devenir un jour esthéticienne. Ça requiert un investissement considérable et ça m’effraie un peu.

Attachez-vous beaucoup d’importance à votre apparence ?

Oui, quand même beaucoup. Comme Ricky, d’ailleurs. Nous sommes sur la même longueur d’ondes.

Quelle est la détente idéale, pour vous ?

Je n’en ai pas beaucoup. Des loisirs… Non. (Elle réfléchit). Avant, je pratiquais l’équitation. Plus maintenant. Mon frère joue au football et son sport a toujours occupé la première place. Il continue d’ailleurs à jouer, en D2, à Zulte-Waregem. J’ai grandi dans le monde du football, sans rien connaître d’autre. C’est donc devenu mon hobby et j’adore assister à des matches.

Imaginez que vous gagniez au Lotto. Que feriez-vous de cet argent ?

D’abord acheter une maison car nous louons celle que nous occupons. Sinon, quelques caprices personnels. J’économiserais le reste. Je dois dire que je suis plutôt matérialiste. Un brin de luxe est toujours bienvenu.

Contre qui échangeriez-vous Ricky, un moment ?

Contre personne, même si j’aimerais rencontrer David Beckham.

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