la parole à VEDRAN RUNJE

Dimanche passé, Vedran Runje (30 ans) était à l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris. Son nouveau club, Besiktas Istanbul (qui a offert un million d’euros au Standard pour ce transfert et un contrat de trois ans au joueur), venait de terminer un stage de préparation à Clairefontaine, Lors de ce séjour en France, il a reçu la visite d’amis liégeois, dont Marinko Rupcic (ex-Seraing) qui n’avaient pas hésiter à louer un… hélicoptère pour rallier la forêt domaniale de Rambouillet.

Alors, avez-vous déjà trouvé vos marques à Besiktas ?

Après cette préparation, la direction nous a accordé deux jours de congé. J’en profite afin de faire un petit crochet chez moi, à Split, car j’ai des affaires personnelles à régler. Après, chaque minute sera comptée et il s’agira de ne pas relever la tête et de se consacrer entièrement à la conquête des objectifs fixés par le club. Le football est une véritable religion en Turquie. Besiktas fait partie des clubs légendaires de ce pays comme Galatasaray ou Fenerbahce. Je me sens bien. Istanbul est une immense ville qui vit d’une façon intensive. C’est magnifique et je suis heureux de vivre une telle expérience. Mais, cela dit, je n’oublierai jamais Liège et la Belgique. Je dois tellement au Standard sans qui je n’en serais pas là, c’est certain. Là-bas, j’ai des amis pour la vie.

Le 30 juillet, Besiktas a rendez-vous avec Galatasaray à… Francfort où se déroulera la Supercoupe de Turquie : est-ce le premier objectif de la saison ?

Oui mais il y en aura d’autres. Notre coach, Jean Tigana, est un homme ambitieux et il veut être présent sur d’autres tableaux. La saison passée, Besiktas a obtenu la troisième place en championnat, derrière le Galatasaray d’Eric Gerets et le Fenerbahce de Christoph Daum. Notre club veut faire mieux et participer jusqu’au bout à la lutte pour le titre. En Coupe, il faut gagner la finale. Et, de plus, Besiktas doit signer une belle campagne en Coupe de l’UEFA. C’est ça, Besiktas…

Cette cascade d’ambitions vous a-t-elle permis de digérer le fait de ne pas avoir pris part à la Coupe du Monde avec la Croatie ?

Tout le monde me dit que c’était une injustice. Cela doit être vrai, alors. Moi, je m’y suis fait depuis un petit temps. C’est ainsi et même si la Coupe du Monde est intéressante, il n’y a pas que cela dans la carrière et la vie d’un footballeur.

Avez-vous encore des contacts avec le Standard ?

Oui, bien sûr. J’espère que le Standard réalisera un aussi bon championnat que la saison passée avec même quelque chose en plus en fin de saison : vous comprenez ? J’ai eu Frédéric Leidgens, l’attaché de presse, au bout du fil et Sergio Conceiçao m’a appelé aussi : cela m’a fait plaisir.

P. BILIC

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