LA PAROLE À TOM BOONEN

Tom Boonen court le Tour de Suisse pour préparer le Tour de France.  » Une course agréable, avec de belles routes, une super organisation, mais aussi une épreuve dure, qu’on sous-estime trop « .

Visez-vous le maillot vert ou les victoires d’étapes ?

Ils sont liés. Remporter des étapes est le moyen le plus facile de gagner le maillot vert. Evidemment, je brigue celui-ci à 100 %, même si, la première semaine, je penserai aussi au jaune. Les sept premières étapes en ligne sont assez plates. Vous me connaissez : je saisis toujours ma chance.

Avez-vous vu Robbie McEwen à l’£uvre au Giro ? Vous a-t-il surpris dans sa manière de sprinter ?

J’ai surtout profité de ma pause ! Le Giro était ennuyeux et pourquoi regarder les autres ? Mon équipe est assez forte pour s’appuyer sur ses qualités et mes coéquipiers sont bien rôdés. J’espère toutefois que Kevin Hulsmans, victime d’une fracture de la clavicule, sera rétabli à temps.

Avez-vous déjà reconnu le prologue ?

Pas encore. On m’a dit qu’il était plat et qu’il devrait me convenir. Dès mercredi, je suis à Strasbourg et le départ n’a lieu que le samedi. Trois jours suffisent pour reconnaître le parcours ! Si je pars plus tôt, je m’énerverai inutilement.

Que change le forfait d’Alessandro Petacchi pour vous ?

Beaucoup. Il a le même style que moi. Robbie McEwen est plus attentiste. Quick-Step-Innergetic va donc supporter une grande part de la course. J’espère que Milram croit suffisamment en Erik Zabel pour travailler avec nous. Je crois que Zabel est content de ce qui arrive à Petacchi. Je vais peut-être vous surprendre mais je le considère comme mon concurrent numéro un au maillot vert. Il n’a plus eu d’équipe à son service depuis six ou sept ans, il va être ultra motivé. Il va aussi prendre des points là où cela m’est plus difficile. Je le redoute moins pour les victoires d’étape, par contre.

Quels sont vos objectifs au championnat de Belgique, qui a lieu une semaine avant le Tour ?

Je n’y ai jamais brillé en professionnels alors que c’était une de mes spécialités chez les jeunes. Je ne suis pas plus nerveux qu’avant un Tour des Flandres, ce défi m’insuffle juste un peu plus d’adrénaline. Evidemment, aussi près du Tour, je ne puis gaspiller mes forces outre mesure alors que je serai le coureur le plus surveillé du peloton mais je vais essayer de m’imposer à Anvers.

J. VAN BAELEN

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