La parole à THOMAS BUFFEL

Thomas Buffel (22 rans), qui est rapidement devenu un de pilier de Feyenoord, entend briller à nouveau après un passage à vide.

Etes-vous content du déroulement de cette saison ?

Thomas Buffel : Je suis déjà heureux d’avoir prolongé mon contrat de trois ans. Sur le plan privé, je suis bien aussi. Quand j’ai resigné, je ne savais pas que beaucoup de joueurs allaient partir librement. J’ai tenté de voir ce que certains voulaient faire mais c’est très difficile à estimer. Parfois, ça arrive d’un coup. Un départ aussi massif constitue un choc.

Travailler avec un jeune groupe est un défi. Nous avons perdu beaucoup de joueurs chevronnés, remplacés par des jeunes, dont on ne peut rien attendre dans l’immédiat. Ils ont besoin de temps. J’espère que durant le deuxième tour, nous prouverons que nous avons une bonne équipe. Le premier tour nous a coûté beaucoup de forces. Pourvu que nous en recueillions les fruits. Je pense que nous sommes sur la bonne voie.

Le président Jorien van den Herik est d’un autre avis. Ça vous a perturbé ?

Le président a le droit de dire ce qu’il veut. On attend toujours des performances d’un club comme Feyenoord mais il nous faut du temps.

Regrettez-vous Pierre van Hooijdonk ?

J’aimais jouer avec lui. Son rayonnement rassurait toute l’équipe. On sous-estime ses qualités footballistiques. Il peut conserver le ballon, quelle que soit la façon dont on le sert. Je forme une bonne paire avec Dirk Kuijt aussi. L’année prochaine, avec un nouvel entraîneur, il y aura de nombreuses possibilités. Je suis capable d’évoluer dans un autre système aussi.

Avez-vous dû beaucoup adapter votre jeu à Dirk Kuijt ?

Il faut le chercher plus tôt pour qu’il puisse s’élancer. Il n’est pas très grand non plus. Comme l’entraîneur le demande, il doit jouer davantage en pointe.

L’été dernier, vous avez déclaré que vous vouliez jouer plus souvent un rôle-clef. Où en êtes-vous ?

J’ai bien joué avec les Diables Rouges. A domicile contre le PSV, j’ai signé de belles actions en première mi-temps mais j’ai connu un passage à vide, même si je me suis repris avant la trêve hivernale.

Ce contrecoup est-il dû à votre nouveau statut de pilier ?

Ça ne me pose pas de problème. J’ai poursuivi sur la lancée de la saison passée. J’évolue à une position difficile, qui requiert beaucoup d’énergie. C’est pour ça que la trêve a été si importante pour moi. J’ai pu me reposer et je suis maintenant frais. Le mental et le physique sont liés. Quand on se sent bien, on prend de meilleures décisions que quand on est fatigué. Maintenant, je suis affûté et convaincu que je vais encore montrer de belles choses cette saison. Parler de crise est exagéré car cette période n’a pas duré longtemps.

F. Vanheule

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