LA PAROLE À STEVE COOREMAN

A la mi-mars, Steve Cooreman (29 ans), sur une voie de garage à Gand, a rejoint la Norvège et Ham-Kam. Il a signé pour quatre ans. Il a fait ses débuts devant 6.000 spectateurs contre Viking Stavanger (0-0).

Comment avez-vous atterri là ?

Steve Cooreman : Par un essai à La Manga. Le championnat reprenait en avril et le club cherchait un remplaçant à Axel Smeets, son arrière droit, qui était revenu en Belgique. Après le premier entraînement, Ham-Kam voulait déjà m’enrôler. J’ai marqué un beau but depuis la ligne médiane dans un match amical. Tout a été vite réglé avec Gand. J’étais las du banc. Or, l’équipe tourne bien : je n’avais donc guère de chances de jouer.

L’aventure vous a-t-elle aussi tenté ?

Oui. C’est ma première expérience à l’étranger. J’en rêvais depuis longtemps et j’étais prêt. Le football norvégien me plaît : du kick and rush, de longs ballons, des duels et des tacles rudes. Yngvar Hakonsen m’a conseillé d’accepter.

Ham-Kam n’est pas un club de l’élite ?

Non, c’est un petit club convivial, un peu comparable à Alost et au Germinal Beerschot. L’ambiance y est familiale, dépourvue de pression. Nous voulons faire mieux que la saison passée, terminée à la dixième place. Viser un billet européen serait sans doute exagérément ambitieux. Figurer parmi les six premiers serait bien.

Stale Solbakken, l’entraîneur, a été remplacé par Frode Grodas et trois bons joueurs sont partis. Qu’attend-il de vous ?

Le coach est un ancien gardien de Schalke 04 et de l’équipe nationale. En tant qu’arrière droit, je dois avant tout remplir ma tâche défensive mais si le back gauche reste derrière et que j’en ai la possibilité, je peux monter sur le flanc. Je préfère évoluer dans l’entrejeu, d’où je peux exploiter mon tir et suivre mes instincts offensifs, mais je suis surtout heureux de rejouer. Je dois m’habituer au style norvégien, qui mise sur la puissance plutôt que sur des combinaisons soignées.

Pourquoi vous être engagé pour quatre ans ?

J’aime la sécurité. Le club est en train de construire un nouveau stade, qui devrait être prêt en 2008. C’est l’indice d’une saine ambition. Je sais aussi que beaucoup de scouts anglais suivent ce championnat. Or, j’aimerais un jour goûter à cette ambiance unique.

Vous devez avoir un guide idéal en la personne de Knut Henry Haraldsen (ex-Westerlo) ?

En effet. Je suis content d’avoir trouvé quelqu’un qui parle néerlandais et peut m’aider à m’intégrer. Il est particulièrement serviable. C’est un chouette coéquipier.

F. VANHEULE

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