La parole à STEVE COLPAERT

Le Brussels a conquis un bon point à Mouscron au terme d’un match de faible qualité. La défense avait dû être remaniée, en raison de la blessure d’Ibrahim Kargbo et de la suspension de Christ Bruno, mais elle a tenu le coup.

Steve Colpaert : Ce n’est pas la première fois, cette saison, que j’évolue aux côtés d’Alexandre Clément dans l’axe. C’est un joueur de grande taille, avec lequel je peux être complémentaire, et on a déjà appris à se connaître. Michaël Jonckheere effectuait, par contre, ses débuts à l’arrière droit. On s’est efforcé de beaucoup lui parler, pour le mettre à l’aise, et je pense qu’il s’est bien débrouillé.

La composition de la ligne arrière change mais vous semblez inamovible…

Je n’ai loupé qu’un match cette saison : à La Louvière, où j’étais légèrement grippé. J’avais pris place sur le banc, mais il avait été convenu que je n’entrerais qu’en cas de force majeure. A part cela, j’ai tout joué. La confiance que m’accorde Albert Cartier me fait du bien après la période difficile que j’avais traversée la saison dernière. Je l’en remercie en me donnant à fond.

Pourquoi le Brussels est-il une équipe très difficile à man£uvrer en déplacement, davantage encore qu’à domicile.

Peut-être au fait que l’on s’appuie sur une bonne organisation et une grande combativité. Ce sont des qualités qui, généralement, sont utiles en déplacement. Il y a dix jours, contre Genk, on a vaincu le signe indien au stade Edmond Machtens en n’encaissant pas le moindre but et en remportant notre première victoire à domicile.

Ces dernières semaines, l’équipe n’a subi qu’un seul véritable faux pas : face au Cercle Bruges.

C’était un jour sans. Cela arrive.

Johan Vermeersch s’était alors répandu en propos très durs, voire blessants. Avez-vous été vexé ?

J’ai appris à connaître mon président. C’est un homme entier, qui réagit souvent à chaud. Il faut le prendre comme il est. Ses propos ont peut-être été salutaires puisque l’équipe a bien réagi.

Vous avez appris avec bonheur votre sélection pour l’équipe nationale des -21 ans.

Je me réjouis de retrouver mon copain Anthony Vanden Borre, ainsi que Faris Haroun, que je connais très bien également. J’avais déjà joué avec les Espoirs lors du match amical contre la Grèce, en août, ainsi qu’en Bosnie-Herzégovine. Comme je n’ai que 19 ans, je peux considérer que je suis en avance de deux ans. Je ne m’en plaindrai pas.

D. DEVOS

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