LA PAROLE À PETER VAN DER HEYDEN

Peter Van der Heyden (29 ans) fut malchanceux l’été dernier. Transféré de Bruges à Wolfsburg, le back gauche dut être opéré du genou dès le mois d’août. En octobre, il se blessa à la cheville, d’où une nouvelle indisponibilité de six semaines. Aujourd’hui, il retrouve le moral.

Votre club est mal classé. On attendait sans doute mieux de cette saison à Wolfsburg ?

Peter Van der Heyden : Certainement. Mais le club a eu plein de problèmes au premier tour. Nous avons heureusement repris en janvier avec une ardoise vierge.

Y a-t-il eu tant de changements depuis le limogeage de l’entraîneur, Holger Fach, et du manager sportif, Thomas Strunz, à la fin du mois de décembre ?

Dans la tête des joueurs, cela a certainement changé certaines choses. Il faut y ajouter la désignation de Klaus Augenthaler comme coach.

La pression était-elle paralysante ?

Non. Mais nous avions parfois du mal à comprendre où l’entraîneur et le manager sportif voulaient en venir. Cela provoquait des frictions. Il y a même des joueurs qui n’ont plus joué alors qu’ils n’avaient aucune raison valable pour rester sur la touche.

Klaus Augenthaler est un monument du foot allemand. Quelle impression vous fait-il ?

Dès le début, il a imposé un mot d’ordre : se taire et bosser. Il nous impose d’être professionnels à 200 %, et quand ce n’est pas le cas, il montre de quel bois il se chauffe.

Est-il accessible ? Ou maintient-il une barrière entre les joueurs et lui ?

On ne peut pas se plaindre : il est toujours disponible.

Vous avez pris 5 cartes jaunes sur vos 11 premiers matches avec Wolfsburg : comment cela est-il possible ?

C’est simple : il y a une très grosse pression sur la défense. D’autres arrières ont aussi été souvent punis. Avant la trêve, l’entrejeu et l’attaque ne participaient pas du tout au travail défensif. Ce n’était pas tenable.

Etes-vous content du niveau que vous avez retrouvé depuis votre retour de blessures ?

Oui. En fait, ma saison vient seulement de commencer. Je retrouve peu à peu la grande forme.

Dans quel domaine avez-vous éprouvé le plus de mal à vous adapter ?

L’entraîneur m’a imposé de limiter mes actions offensives au strict minimum. Il insiste sans arrêt là-dessus et je sais donc à quoi m’en tenir.

Pendant vos problèmes physiques, la Belgique s’est choisi un nouveau coach…

Je veux retrouver les Diables le plus vite possible. J’ai déjà coché la date de Luxembourg-Belgique (1er mars) dans mon agenda.

F. VANHEULE

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