La parole à OLIVIER GUILMOT

La Louvière n’a toujours pas gagné en 2006 et reste scotchée à la 17e place après son partage blanc au Brussels. Un match nul dans toute sa splendeur, sans doute une des rencontres les plus médio- cres de toute cette saison. Au Tivoli, puisqu’on a décidé de ne plus faire de commentaires sur le sujet des matches truqués, on se concentre sur les déclarations purement sportives. Analyse de Frédéric Tilmant :  » Chapeau à mes joueurs pour ce qu’ils font depuis deux mois, dans un contexte aussi délicat. Je leur donne deux jours de congé pour qu’ils se ressourcent car ils en ont bien besoin « . S’il faut retenir des points positifs de la prestation de samedi soir, c’est la confirmation du talent de Michaël Cordier et le fait que la défense des Loups ait tenu, même si l’opposition n’avait donc rien d’un foudre de guerre.

Le capitaine, Olivier Guilmot, se contente du point.

Olivier Guilmot : C’était un match très fermé, avec très peu de possibilités de débordement. Retenons le positif : nous avons retrouvé une organisation et de la solidité dans tous les compartiments. Quand les circonstances sont aussi délicates, c’est derrière qu’il faut travailler en priorité. Nous le faisons et ça ne se passe pas trop mal à ce niveau-là.

Il devient de plus en plus urgent de retrouver le chemin de la victoire.

Nous en sommes conscients, nous savons lire un classement. Maintenant, il faut donc s’atteler à améliorer notre reconversion offensive.

Frédéric Tilmant en est revenu à une défense à quatre, alors que vous avez toujours joué à trois derrière avec Gilbert Bodart : votre avis ?

Ce système plaît bien à Tilmant et fait ses preuves au niveau purement défensif : c’est donc un bon choix.

Vos conditions de travail sont de plus en plus difficiles, non ?

C’est clair. Cette affaire ne nous lâche plus. Et elle ne nous fait pas rire. Ou alors, rire jaune…

Comment peut-on encore préparer efficacement des matches avec tout ce qui se raconte jour après jour ?

Nous parvenons à le faire. Si ce n’était pas le cas, nous n’aurions pas pris un point au Brussels.

Vous ne faites pas une bonne opération en fond de classement.

Beveren a gagné, ce n’était pas nécessairement prévu, mais le Lierse a perdu et nous prenons un point. Il y a donc du positif. Mais pour qu’il y ait à nouveau du très positif, nous n’aurons pas 36 solutions : il faudra gagner l’un ou l’autre match le plus vite possible.

P. DANVOYE

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