la parole à MARC SERGEANT

La semaine flamande a déclenché une guerre des nerfs entre les deux principales formations belges, avec la collaboration de la presse. Les temps sont durs pour Davitamon-Lotto, le perdant jusqu’à présent. Marc Sergeant n’est pas le plus heureux des hommes.

Qui alignerez-vous au Tour des Flandres ?

Marc Sergeant : Peter Van Petegem est le leader absolu. Il est le seul en nos rangs à l’avoir gagné – deux fois, encore bien. S’il atteint le niveau que nous pensons, je ne vois pas pourquoi aligner un autre leader.

Quel sera le rôle de Gert Steegmans ?

Il peut peut-être se dépasser, comme Leif Hoste il y a quelques années, quand il avait terminé deuxième. Steegmans peut aussi servir de paratonnerre à Van Petegem, car il a déjà tenté de se frotter à Boonen dans les dernières courses.

Comme Boonen, il est rapide au sprint, fort en course, explosif en côte.

Il a les mêmes qualités mais en moindre quantité. Il a une belle marge de progression. Il a bien attaqué Boonen au Volk et celui-ci a dit après qu’il préférait que Steegmans ne gagne pas. Il a admis que celui-ci lui avait fait mal.

Qu’en est-il de l’ambiance, qui était le point fort de l’équipe ?

Elle est encore meilleure. La seule différence, c’est qu’il y a un an, avant le Volk, nous avions gagné douze courses contre huit maintenant. Cependant, nous avions dû attendre Gand-Wevelgem pour remporter une épreuve de prestige. Nous sommes dans les temps.

N’êtes-vous pas nerveux ?

Non. Nous avons été brillants l’année passée alors qu’on ne nous attendait pas, surtout au Tour, avec McEwen, Evans et Vanhuffel. Nous ne sommes qu’en mars.

On vous harcèle pourtant…

C’est la presse… Si je ne dis rien, on s’adresse à Marc Coucke dans l’espoir qu’il lâche quelque chose. S’il conserve son calme, on en rajoute une couche en écrivant que nous avons la quinzième voiture suiveuse au Tour des Flandres, l’ordre étant déterminé par le classement au Pro Tour, alors que nous étions 14e l’an passé. A l’époque c’était bon, maintenant c’est devenu mauvais.

Votre équipe est-elle aussi forte que Quick-Step ?

Je préférerais avoir Boonen et Nuyens dans mon équipe mais ils ont leur prix. Il faut rester raisonnable. On ne peut pas comparer des pommes et des poires. L’année dernière, nous avons eu le rendement d’une grande formation. Il ne faut pas s’imaginer que pareille situation s’éternise. Mais je le rappelle : jusqu’à présent, il n’y a pas de différence par rapport à la saison précédente.

LOES GEUENS

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire