LA PAROLE À GRÉGORY PUJOL

Westerlo est une équipe qui réussit bien à Grégory Pujol. A l’occasion du dernier galop d’entraînement du RSCA dans l’optique du deuxième tour de la compétition, l’attaquant français, auteur de deux buts, avait déjà contribué à une éclatante victoire du Sporting (1-6) au Kuipje. Cette fois, pour le compte du championnat, il a fait mieux encore en réalisant un authentique hat-trick, tout en étant mêlé aux deux autres réalisations.

Grégory Pujol : Dans la mesure où mes apparitions sont limitées, j’essaie de me mettre le plus possible en valeur au cours du temps de jeu qui m’est imparti. Il y a une dizaine de jours, j’avais déjà eu la satisfaction d’inscrire un but au Mambourg. Cette fois, grâce à trois buts et deux actions décisives, j’ai fait en sorte de plier le match en notre faveur face à Westerlo. J’ose espérer que ces points seront appréciés à leur juste valeur au moment où le club statuera sur mon sort.

Vous aviez entamé l’année en force face aux Campinois avant de vous rappeler au souvenir de tous contre cette même formation, le week-end passé. Entre-temps, vous n’en avez pas moins vécu près de quatre mois dans l’ombre ?

J’escomptais que ma bonne entrée en matière face aux Jaune et Bleu, en janvier, me vaudrait une titularisation devant le Cercle lors de la reprise. Mais Nicolas Frutos était opérationnel et Frankie Vercauteren avait préféré privilégier cette option. Non sans succès, bien sûr. En ce qui me concerne, j’ai souffert d’une lésion méniscale au plus mauvais moment. A l’image de Nico aujourd’hui. C’est dommage car j’aurais pu marquer des points précieux concernant mon avenir. Même si la porte n’est pas encore définitivement fermée, pour moi, au Parc Astrid.

Vous êtes dans le même cas qu’Yves Vanderhaeghe : en cas de sacre, une prolongation de contrat vous est acquise ?

C’est possible. Je crois, effectivement, que mon évaluation serait favorable dans ce cas. La direction avait la possibilité de lever l’option avant le 1er mars, mais elle ne l’a pas fait. Il n’est pas du tout impossible qu’elle se ravise d’ici la fin de la saison. Moi-même, je ne souhaiterais rien tant. Car j’aime bien ce club et ses supporters. Je ne suis d’ailleurs pas près d’oublier la fantastique ovation qu’ils m’ont réservée à ma sortie du terrain contre Westerlo. Je pense que chacun a compris, cette saison, combien un joueur du calibre de Nicolas Frutos pouvait être utile dans une formation de pointe. Comme je suis le joueur qui se rapproche le plus de son profil, j’espère obtenir un rabiot.

B. GOVERS

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