la parole à FRÉDÉRIC TILMANT

La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a… Les Louviérois ont des armes bien à eux : l’engagement et la volonté de ne pas laisser tomber les bras. Mais ils ont aussi de sacrés manquements, au niveau offensif surtout. Ils n’ont plus gagné depuis le début du mois de décembre et viennent de signer, contre Roulers, leur troisième 0-0 d’affilée. Ils récupèrent ainsi la dernière place du classement au terme d’une semaine durant laquelle on a à peine parlé de football. Frédéric Tilmant, qui bénéficie désormais de l’assistance de Léon Semmeling sur le banc, veut encore croire au maintien.

Que faudra-t-il pour que le ballon aille enfin dans le but ?

Frédéric Tilmant : Devant, mes hommes sont malades, c’est clair. Quand les matches sans marquer se succèdent, on finit forcément par se poser des questions et par se dire que, quoi qu’on fasse, ça ne rentrera pas. Il faut casser ce raisonnement, marquer un petit but qui servirait sûrement de déclic. Contre Roulers, j’y ai cru. Il y a longtemps que cette équipe n’avait plus joué aussi vite vers l’avant. Mais cela n’a pas suffi : mes attaquants n’en ont pas profité. Au bout du compte, le nul est logique. Et Michaël Cordier nous sauve à nouveau un point.

L’arbitrage a été fort contesté.

On ne nous fera pas de cadeau, nous avons encore une fois été roulés. Concernant l’exclusion de George Blay, je ne peux pas dire grand-chose. Je sais seulement que, quand un adversaire le titille un peu, il peut avoir des réactions bizarres.

Vous vous retrouvez à la dernière place à sept matches de la fin.

Ce n’est pas la première fois que nous sommes derniers, hein ! Rien n’est perdu, je vois chaque week-end des gars qui ne lâchent rien.

Le Lierse, St-Trond et Beveren sont vos prochains adversaires. Trois concurrents directs. Cela veut-il dire qu’on y verra plus clair après ces matches ?

Le Lierse, ce sera directement une mission très compliquée car cette équipe a pour ainsi dire une moyenne européenne depuis quelques semaines. Je suis incapable de dire si nous serons pratiquement sauvés ou condamnés après ces trois matches, mais il faut surtout ne pas se faire distancer, rester dans le coup jusqu’à la dernière journée si c’est nécessaire. Le point négatif de tous ces nuls, c’est que nous n’avançons pas, mais le côté positif, c’est que nous sommes toujours là. Il faut que tous nos adversaires gardent à l’esprit que les Loups restent durs à croquer.

P. DANVOYE

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