la parole à Filip daems

Depuis janvier, Filip Daems (27 ans) est à Mönchengladbach. L’ancien gaucher de Geel, du Lierse et de Gençlerbirligi n’est pas titulaire mais ne désespère pas.

Vous êtes entré au cours de 8 matches sur 12. Etes-vous satisfait ?

Filip Daems : Tout le monde préfère jouer. Au début, ça m’a rongé car j’avais toujours été titulaire. Je sais que quand Marcell Jansen est en forme, c’est lui qui occupe mon poste. Je dois convaincre l’entraîneur quand il me fait entrer au jeu. Tous les échos sont positifs : le club est content de mon apport et de ma mentalité. Mais ça ne m’avance pas vraiment…

L’entraîneur, Hörst Koppel, a pourtant récemment déclaré que vous étiez sur le point d’être titularisé. Malgré cela, vous n’avez pas eu beaucoup d’occasions de jouer ces dernières semaines ?

En effet. J’ai joué trois ou quatre matches de suite à l’arrière gauche, Jansen évoluant un cran plus haut. Mais la défaite à Cologne, dans un match alors crucial, m’a été fatale.

Jansen, un des grands talents allemands, profite peut-être de son gabarit plus puissant. Cela fait-il la différence ?

Difficile à dire. Je pense plutôt qu’il ne s’épanouissait pas dans l’entrejeu. L’arrière gauche reste ma position favorite car de là, je peux monter. Je peux me tirer d’affaire dans l’entrejeu mais cela requiert un plus grand abattage en Allemagne qu’en Turquie.

Vous jouez en Bundesliga depuis 10 mois. Votre bilan ?

Je suis d’un naturel optimiste. Je fais toujours partie du noyau et j’entre généralement en cours de match. Je me sens bien ici. Cette situation ne peut cependant pas s’éterniser. Sinon, il faudra peut-être chercher une issue. Je suis sous contrat jusqu’en 2008 et je ne souhaite pas me précipiter.

Mönchengladbach devient une des surprises agréables de la Bundesliga.

Sûrement, par rapport à la saison passée ! Nous avions lutté contre la rétrogradation jusqu’à l’ultime journée. Cette année, nous avons rehaussé la barre. Notre sixième place actuelle dépasse nos espoirs mais nous sommes réalistes. Nous savons que quelques valeurs sûres vont nous dépasser.

Qu’est-ce qui a provoqué pareil sursaut en l’espace d’un mois ?

La chance, entre autres. Elle accompagne rarement les équipes de bas de classement. Nous jouons mieux, à partir d’une meilleure organisation. Depuis que Koppel a succédé à Dick Advocaat, nous n’avons plus essuyé de revers à domicile. Les automatismes sont meilleurs, l’ambiance dans le noyau est fantastique.

FRÉDÉric vanheule

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