la parole à DOMINIQUE D’ONOFRIO

A l’issue de Standard-Gand (0-2), une frange de l’assemblée rouche n’a pas eu, à l’égard de son entraîneur, une attitude justifiant l’étiquette de meilleur public de D1. Même si les dernières représentations n’ont pas répondu aux attentes et que l’ambiance s’est détériorée dans le vestiaire, le bilan final est bon : vice-champion et retour, après 23 ans d’absence, sur la plus grande scène européenne. Pour avoir atteint cet objectif, Dominique D’Onofrio méritait des lauriers, pas des jets de terre et de bière comme ce fut le cas lors de la cérémonie d’après match. Les chants cyniques et les sifflets pendant le match peuvent se comprendre mais pas certains comportements.

Que retenez-vous du point final de championnat ?

Dominique D’Onofrio : Cela fait désormais un petit temps que le même scénario se répète en ce qui nous concerne. Le Standard prend une bonne partie du jeu à son compte, mais cela ne suffit pas car, pour gagner, il faut marquer et nous avons des problèmes à la finition. Quand on ne marque pas, on s’expose forcément à des contres. Sur l’un des raids gantois, Vedran Runje a parfaitement mis fin, du pied, à une action de Mbark Boussoufa. C’était un premier avertissement et, un peu plus tard, Christophe Grégoire ouvrait la marque pour Gand. Ce but a eu pour effet de nous couper bras et jambes. Ce fut un coup dur et le deuxième but, réalisé par Nebojsa Pavlovic, a tué le dernier doute à nouveau sur une phase arrêtée : le match était terminé. Il y a eu un sursaut en deuxième mi-temps avec l’entrée au jeu de Philippe Léonard et de Christian Negouai mais Gand n’a évidemment rien lâché. Mais, cela dit, une saison ne se résume pas à un ou deux matches. Je trouverais dommage qu’on ne retienne que les dernières impressions en oubliant tout le reste dont nous devons être fiers.

Vous songez à la prochaine présence du Standard au troisième tour qualificatif de la Ligue des Champions ?

Oui. Il est évidemment dommage de terminer le championnat sur une note négative mais je retiens que le Standard a longtemps fait la course en tête. Il ne faut pas négliger que notre club a signé une très belle saison. Nous terminons dans la roue d’Anderlecht et devant des équipes comme Bruges et Gand. Le Club rêvait d’un parcours comme le nôtre donnant accès au troisième tour qualificatif de la Ligue des Champions. Mais c’est le Standard qui est deuxième. Nous avons mérité ce classement. Mon avenir ? On verra bientôt.

P. BILIC

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