la parole à DANILO DI LUCA

Le coureur de l’équipe Liquigas a été le premier à inscrire son nom au palmarès du Pro Tour en remportant le classement final 2005. Le mensuel américain Velo News lui a attribué trois awards (celui de coureur sur route de l’année, du plus polyvalent et de celui ayant enregistré la meilleure progression) et l’a placé deuxième de Tom Boonen, au classement de coureur international de l’année. Le 2 janvier, jour de son 30e anniversaire, il n’a pas sauté l’entraînement, couvrant 80 km à allure libre. Il veut confirmer les bons résultats enregistrés la saison passée…

Danilo Di Luca : Tout le monde va m’attendre au tournant. Je m’y prépare psychologiquement. Les difficultés ne m’effraient pas. Je pense avoir atteint une certaine maturité, qui devrait m’aider à me concentrer sur les objectifs que je me suis fixés.

Quels sont-ils ?

Le Giro, le Mondial et si j’en ai l’occasion : Liège-Bastogne-Liège.

Pourquoi une seconde victoire finale dans le Pro Tour ne fait-elle pas partie de cette liste ?

Non, je ne l’ai pas inscrite parmi mes priorités même, si bien entendu, je ne l’exclus pas a priori.

Pourtant le système de pointage a été revu : n’est-ce pas ce que vous aviez désiré ?

J’avais déjà déclaré la saison dernière que le système d’attribution des points ne me convainquait pas. Et ma victoire ne m’a pas fait changer d’avis. Evidemment, c’était la première saison et il faut quand même bien avouer qu’une période de rodage est logique.

Comment se fait-il que le Giro se trouve en tête de vos priorités ?

Parce que l’année dernière, j’ai compris que j’étais également un coureur taillé pour les courses à étapes. Je sais que l’on prétend que si le Giro 2005 était dur, le prochain le sera encore plus mais je n’y pense pas car il ne le sera pas uniquement pour moi. Je crois en tout cas qu’à l’arrivée à Milan, on comptera les écarts en minutes et pas en secondes.

A propos du Mondial, savez-vous que Paolo Bettini n’arrête pas d’en parler depuis la victoire de Tom Boonen à Madrid ?

Je verrai bien directement après le Giro. Nous étudierons la course avec Paolo et le sélectionneur, Franco Ballerini.

Quand avez-vous repris l’entraînement ?

Début décembre. Mais cette année, j’ai quelque peu reculé la phase intensive de la préparation parce que je veux être au top de la condition pour le Tour d’Italie. Comme la saison passée, je retournerai au Mexique : du 29 janvier au 23 février. Le début en compétition est prévu le 4 mars à Milan-Turin.

N. RIBAUDO AVEC ESM

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